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Nous écrivons à madame la directrice de l'ARS Bretagne
Le 24/08/2024
Face aux incertitudes sur l'avancée du projet de restructuration de l'offre de soin et de rénovation construction des locaux du groupement hospitalier Rance Emeraude (Saint-Malo, Dinan, Cancale), la Coordination le Monde d'après et le Collectif Dinan Diver'cité écrivent et demandent un rendez-vous à Madame Noguera, directrice de l'ARS Bretagne.
Saint-Malo, 19 Aout 2024
La Coordination Le Monde d’Après du Pays de Saint-Malo*
Le Collectif Dinan diver’Cité
A
Madame Noguera,
Directrice Générale de l’ARS Bretagne
Madame la Directrice Générale,
Nos deux organisations sont implantées dans le secteur sanitaire n°6 et se sont investies depuis presque 4 ans dans une analyse du projet de restructuration de l’offre publique de soins hospitaliers aux différents stades de son évolution. Nous avons pour objectif, sur ce dossier, d’informer la population et de l’impliquer dans les enjeux de la politique de santé que vous avez en charge d’appliquer ainsi que dans les problématiques posées par la fusion des centres hospitaliers de Saint-Malo et de Dinan.
Suite à la demande d’audience que nous avions adressée à votre prédécesseur, nous avions été reçus par Monsieur Le Goff, directeur de la délégation départementale d’Ille et Vilaine, à Rennes le lundi 28 novembre 2022 à 14h30. Nous avions par la suite également rencontré Monsieur Cuesta, alors directeur du Centre hospitalier de Saint-Malo, Monsieur Lurton, Maire de Saint-Malo et président du conseil de surveillance de ce même centre hospitalier ainsi que Monsieur Lechien, Maire de Dinan et président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Dinan. Nous avons été reçus plus récemment par madame Cadudal, vice-présidente du Conseil Départemental des Côtes d’Armor déléguée à l'autonomie et en charge des sujets relatifs à la santé et nous avons évoqué avec elle les conséquences de la fusion absorption des hôpitaux de Dinan et Saint-Malo résultant de votre décision en date du26 décembre 2023 sur les services de soins de longue durée et d’hébergement gérés par ces établissements.
Nous avons, lors de ces différents contacts, et lors des actions de terrain que nous avons menées par la suite, fait état des interrogations, voire des inquiétudes de la population de ces deux agglomérations sur la consistance du projet hospitalier. Dans cette optique, au vu du manque d’information que ces populations étaient en droit d’attendre tant de la part des autorités sanitaires régionales comme de l’Etat sur un sujet qui les concernent au premier chef, en tant que patients potentiels ou réels mais aussi en tant que financeurs, nous avons réalisé un premier dossier fin juillet 2022, réactualisé en avril 2024, et qui a été transmis auxautorités de santé concernées. Sans réponse de leur part.
Force est de constater que le silence des dites autorités, dénoncé dès le démarrage du projet, en dépit de quelques rares communications et articles dans la presse locale, n’a pas été rompu. Bien au contraire, le rejet du dossier ces derniers mois -à plusieurs reprises - par le Conseil National d’Investissement en Santé n’a fait qu’accroître les incertitudes sur le contenu annoncé dans le projet médico soignant partagé et sur la capacité de ses promoteurs à le rendre soutenable financièrement. Aucune information non plus sur les raisons de ces échecs, silence confirmé par Monsieur le Maire de Saint-Malo qui nous a fait savoir que depuis qu’il n’est plus président du conseil de surveillance, « il n’est plus au courant de rien ». Par ailleurs, qu’en est-il du conseil de surveillance du nouvel établissement résultant de cette fusion ? Nous avons appris que celui-ci s’était réuni courant juillet dernier, mais nous en ignorons la configuration puisque malgré des recherches approfondies dans le recueil des actes administratifs de la Préfecture de Bretagne, l’arrêté devant fixer sa composition ne semble pas avoir fait l’objet d’une publication régulière. Ainsi donc, la question se pose de savoir s’il y a là matière à contester la légalité de ses délibérations. Afin de lever le doute sur ce point de la régularité de la procédure d’installation du GHRE, et compte tenu de l’incapacité où se trouvent les usagers citoyens et citoyennes d’en prendre connaissance, nous vous demandons de bien vouloir nous faire parvenir une copie de ce document. Ceci afin de mettre fin à une anomalie dans le fonctionnement actuel de l’établissement dont le pilotage semble de fait assuré par le seul directeur. Notre demande de rendez-vous adressée à Monsieur Cuesta il y a six mois est aussi restée sans réponse.
Vous comprendrez que cette situation n’est pas admissible dans un pays où le droit à la santé est un droit fondamental, un bien commun dont la gestion par l’Etat doit se faire en concertation avec nos concitoyens et concitoyennes et à leur bénéfice. D’autant que l’arrêté pris il y a peu par 47 maires des Côtes d’Armor pour enjoindre l’État à agir sur le sujet de la santé dans le territoire montre à l’évidence que les difficultés du système hospitalier impactent la qualité de vie de nombreux secteurs dans notre région.
Ainsi, devant l’inquiétude grandissante des élu.e.s du secteur comme de leurs administré.e.s, nos deux organisations souhaitent vous rencontrer afin de vous présenter les nombreuses interrogations dont nous sommes le relais, et de pallier le manque d’informations de la part des autorités de santé, informations auxquelles les malouin.e.s et dinannais.es ont naturellement droit, ainsi qu’il est admis dans toute démocratie.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame la Directrice Générale, nos salutations citoyennes.
Pour la coordination Le Monde d’Après Saint-Malo : Pour le collectif Dinan diver’Cité :
Jean Rohel Erwan Beaudouin
La coordination appui et s'inscrit dans le Nouveau Front Populaire
Le 18/06/2024
Le Jeudi 13 Juin à Saint-Malo, 200 personnes dénoncent "l'imposture électoraliste" de l'Extrême droite
Sous la pluie, un peu plus de 200 personnes ont manifesté contre l'Extrême droite à Saint-Malo, ce jeudi 13 juin 2024, et dénoncé un courant qui se fiche des "questions sociales".
La coordination appuie et s'inscrit dans le Nouveau Front Populaire
Le 18/06/2024
Le Jeudi 13 Juin à Saint-Malo, 200 personnes dénoncent "l'imposture électoraliste" de l'Extrême droite
Sous la pluie, un peu plus de 200 personnes ont manifesté contre l'Extrême droite à Saint-Malo, ce jeudi 13 juin 2024, et dénoncé un courant qui se fiche des "questions sociales
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Un programme d'actions
pour les 15 jours à venir
Nouveau Rassemblement jeudi contre l'Extrême droite, 18 h30, Esplanade de la gare. Réalisé.
- > Réunion publique, Lundi 24 à 19h30 salle d'honneur de la mairie de Dol de Bretagne, avec Damien Carême.
SUJET : Pour une politique d’accueil des étrangers
-> Conférence débat sur le Front Populaire en 36 sur la côte d'Emeraude. Le 25 Juin, à 20 h 30, Salle de Rocabey à Saint-Malo.
-> En préparation une soirée Apéro avec les jeunes engagés mardi 25, lieu à préciser.
-> Manifestation syndicale, à 18 h., Mercredi 26 Juin à COMBOURG Parvis du lycée
+ Prise de parole 19h Place albert Parent
Flamme olympique et flambeau sécuritaire
Le 29/05/2024
La Coordination ouvre le débat sur l'organisation et le sens des "jeux olympiques"
Adressez vos réflexions à construisonslapres@gmail.com
Prise de position d'ATTAC Saint-Malo Jersey
Le 1er juin, la flamme olympique fera brièvement irruption à Saint-Malo.
Cet évènement devrait être l’occasion de saluer les athlètes enthousiastes qui s’investissent dans des entraînements exigeants, s’imposent une discipline qui perturbe profondément leur vie personnelle ou professionnelle et qui peut générer autant de souffrances et de frustrations qu’elle peut apporter de bonheur et d’estime de soi, surtout quand on sait que certain.e.s sont amené.e.s à mettre en ligne des demandes de financements participatifs pour vivre le temps de leur préparation.
Mais sous ses atours de grand-messe médiatique, l’évènement ne répond-il pas essentiellement aux attentes des passionné.e.s compulsifs de l’exploit sportif, des branché.e.s du dépassement de soi, des fans des grands rassemblements prétendument fusionnels, ou des suiveurs et suiveuses invétéré.e.s de tous les spectacles desquels il convient de dire «J’y étais».
Citoyens et citoyennes passionné.e.s ou critiques, nous pouvons interroger les conditions du déroulement de cet évènement planétaire, souvent abusivement nimbé d’une aura frelatée suscitée par le travestissement d’un rite rapporté de l’antiquité grecque.
Mais sous l’aura, l’horreur.
Depuis plusieurs décennies, le pouvoir a voulu, arguant du risque que représenterait pour l’ordre public le caractère massif de ces rassemblements, nous habituer progressivement au contexte autoritaire et sécuritaire que nous vivons maintenant chaque jour : répression des mouvements sociaux, criminalisation des militants, judiciarisation de la liberté d’expression, contrôle sourcilleux des médias et réglementation toujours plus contraignante des activités des associations. La presse rapporte, semaine après semaine, les dernières innovations en matière de maintien de l’ordre, de surveillance renforcée de la population ou de restriction des libertés de circulation. Et, cerise sur le gâteau de ces Jeux Olympiques, le déplacement forcé de certaines catégories sociales défavorisées qui, pour n’avoir d’autre lieu où vivre que la rue, sont priées manu militari d’aller visiter la France profonde. Il s’agit de ne pas choquer les centaines de milliers de touristes fortunés qui s’offriront le plaisir de se retrouver entre eux dans un pays soucieux de cacher la honte de cette misère d’une partie de son peuple.
Quoi qu’il en coûte, l’Etat se donne de nouveaux moyens de surveillance et de maintien de l'ordre.
Drones de surveillance, obligation de QR codes géolocalisés mis en place à Paris, mobilisation exceptionnelle des forces de maintien de l’ordre et de multiples officines privées (35.000 policiers et gendarmes français seront mobilisés, auxquels s'ajouteront 18.000 militaires tricolores), contrôles d’identité renforcés pour la cérémonie d’ouverture... Qui sait ce qu’il en restera de ces dispositions présentées naturellement comme provisoires, justifiées dit-on par l’importance de l’enjeu, mais dont on sait par expérience que, comme certains bâtiments du même nom, elles risquent fort d’être utilisées bien au-delà des limites prévues. Rappelons-nous simplement que le 14 février 2019 la France a été condamnée par l’Union Européenne « pour usage disproportionné de la force ». Quant au groupe d’experts des droits de l’Homme des Nations Unies, il s’est inquiété des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites « non létales ». Et pourtant rien n’a changé.
Plus inquiétant encore, ces rassemblements massifs sont l’occasion d’expérimenter de nouvelles technologies de vidéosurveillance. On voudrait peut-être suivre les exploits de ces athlètes valeureux dans les moindres détails ? Grave erreur. Réglons la focale. La CNIL enquête sur l'utilisation non déclarée par la police et la gendarmerie d'un logiciel de vidéosurveillance de reconnaissance faciale. Le comité des droits de l’Homme des Nations Unies reconnaît d'ailleurs que les technologies de surveillance peuvent porter atteinte à la vie privée et avoir un effet dissuasif. Le 20 janvier 2022, le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision : il valide l’utilisation des drones de surveillance par la police (sauf pour la police municipale), même s’il censure la procédure d’urgence qui permettait de déployer les drones sans autorisation préalable du préfet. Certes, il faudra justifier que les drones sont le seul moyen d’atteindre les objectifs visés. Sauf que...la liste des conditions dans lesquelles leur utilisation peut être autorisée est très large et ne protège pas de la possibilité d’abus. Et si l’article 8 interdit la captation d’images dans les domiciles, il reconnaît aussi qu’ils peuvent être filmés accidentellement. Il recommande seulement d’interrompre l’enregistrement ou de ne pas garder les images plus de 48h. Mais rien n’interdit que les drones puissent filmer d’autres lieux privés, notamment les bureaux.
Bien d’autres facettes pourraient faire l’objet d’analyses plus ciblées.
Jeux olympiques et conflits, Jeux Olympiques et marchandisation, Jeux Olympiques et sport...Mettre en avant la question des libertés publiques sur lesquelles pèsent de réelles menaces est d’évidence une priorité compte tenu de l’arsenal législatif et réglementaire dont notre gouvernement se dote au fur et à mesure des critiques dont il est la cible. Alors, restons vigilants. La flamme, pourquoi pas si certain.e.s s’en réjouissent, à condition qu’elle ne mette pas le feu aux poudres.
ATTAC Saint-Malo Jersey et membre de la coordination LMDA.
Retrouvez ses actions et proposition sur son site LE MALOTRU
Marchons, pour l'accès de tout.e.s aux soins
Le 10/04/2024
Le 27 et 28 Avril, en chemin, de Saint-Malo à Dinan.
La question de l’égalité et de la garantie de l’accès aux soins pour toutes et tous est une préoccupation majeure de chacun.e, ici comme dans tous les territoires. Prendre un rendez vous pour un soin ou une consultation avec un.e professionnel.le de santé s’avère de plus en plus un parcours pénible. Etre pris.e en charge rapidement dans un service d’urgence se traduit souvent par des délais d’attente difficilement tolérables. Les dépassements d’honoraires se multiplient dans certaines spécialités médicales, entraînant des reports voire des annulations de soins.
Le « Grand projet » de restructuration des hôpitaux publics de Dinan, Saint-Malo et Cancale, du moins pour ce que ses promoteurs veulent bien nous en dire, ne paraît pas être en mesure de résoudre ces problèmes d’accès aux soins.
Face à cette situation, il appartient aux usagères et usagers du secteur sanitaire Dinan - Saint- Malo - Cancale, de se mobiliser pour exiger que ce projet :
- garantisse un accès aux soins médicaux, en sécurité et en qualité, à toutes et tous que l’on réside dans les Pays de Saint-Malo ou de Dinan.
- conforte les missions de service public du nouveau Groupe Hospitalier en évitant les restes à charges et dépassements d’honoraires qui se généralisent dans les cliniques privées ou en médecine libérale,
- coordonne ses activités avec les soins de suite et les soins dispensés en ville de manière à rendre efficace les prises en charge ambulatoires et le retour à domicile,
- prenne sa part dans la lutte contre la constitution des « déserts médicaux »,
- poursuive sa mission de gestion des structures médico-sociales (EHPAD, USLD) en s’interdisant un impact sur les prix de journée à la charge des résidents ou des familles.
C’est pour défendre et populariser ces principes, faire en sorte que ce « grand projet » soit l’affaire de toutes et tous, que quinze associations, syndicats, partis politiques, avec l’approbation de nombreu.se.s élu.e.s et professionnel.le.s de santé, ont pris l’initiative d’organiser un événement sous forme d’une marche entre les hôpitaux de Saint-Malo et Dinan.
Et parce que nous craignons que la restructuration hospitalière se traduise par un appauvrissement de l’offre de soins sur le secteur dinannais, nous marcherons vers Dinan !
Nous appelons la population à participer à la totalité ou à des fractions de cette marche pour la santé ou encore aux différents événements festifs dont elle sera ponctuée.
Projet hospitalier Rance Emeraude
Le 24/01/2024
Le Monde D’Après* et Dinan diver’Cité
ont rencontré Monsieur le Maire de Dinan
En octobre dernier, la coordination malouine Le Monde d’Après et l’association Dinan diver’Cité s’adressaient dans une lettre ouverte aux élus et responsables du Groupement Hospitalier de Territoire Rance Emeraude en pointant l’absence de communication officielle sur l’état d’avancement du projet de restructuration des hôpitaux publics de notre secteur sanitaire. Plusieurs signaux nous amenaient à penser que l’étape Conseil National pour les Investissements en Santé n’était pas sans risque pour le projet. Notre inquiétude étant ignorée des décideurs, nous les relancions à la mi-novembre sous la forme d’une demande d’audience, dans la même configuration que celle que nous avions obtenue en décembre 2022. A ce jour, seuls le maire de Dinan et le Président du Conseil Départemental des Côtes d’Armor ont réservé une suite positive à cette demande.
Entretemps, le maire de Saint-Malo confirmait (Ouest-France du 3/01/2024) que le Grand projet hospitalier rencontrait bien des difficultés devant les instances ministérielles notamment en ce qui concerne son financement, au point qu’il était question de présenter « un plan B ».
Cet aspect du dossier a fait naturellement l’objet d’échanges lors de l’entretien que nous a accordé le maire de Dinan le 9 janvier dernier. Celui-ci a cependant relativisé les obstacles rencontrés et nous a assuré que le projet médico- soignant n’était pas remis en question et qu’en dépit de quelques ajustements et optimisations fonctionnelles nécessaires, le Conseil National de l’Investissement en Santé avait donné un quasi « feu vert » au Grand Projet. Autrement dit, pas de nécessité de plan B.
Qui croire ?
Cette dissonance inquiétante entre les élus nous interpelle : ne seraient-ils pas tenus à distance du dossier par la technostructure sanitaire (Ministère, ARS, direction du GHT) ? Autre exemple : le maire de Dinan a assuré, s’agissant du processus juridique de constitution d’un établissement unique, qu’on ne pouvait pas parler de « fusion-absorption ». Or, c’est précisément cette formule juridique (au passage, empruntée au droit des sociétés privées) qui est inscrite dans le titre et l’article 1 de la décision de l’ARS en date du 26 décembre 2023, fondant la création du Groupe Hospitalier Rance Emeraude. Ce n’est pas qu’une question symbolique. Il s’est agi de transférer à l’établissement unique dont le siège social est à Saint-Malo toutes les autorisations de Dinan et Cancale en matière de médecine, de chirurgie, médecine d’urgence, soins de longue durée, soins de suite et de réadaptation. On concentre ainsi entre les mains du directeur du groupe hospitalier Rance-Emeraude le pilotage intégral de la nouvelle structure hospitalière.
Nombre de lits ?
Autre interrogation portant sur le nombre de lits ouverts au sein du groupe hospitalier Rance Emeraude : Monsieur Lechien nous a assuré qu’il n’y avait aucune incertitude et que le nombre de lits était maintenu, sans toutefois nous communiquer le chiffrage. Un document attestant de cette donnée existe-t-il ? Quelle répartition par service ? Si oui, pourquoi n’est-il pas rendu public ? Nous ne pouvons que nous étonner du fait que cette donnée essentielle ne soit pas communiquée à la population du secteur.
Développement du secteur privé au détriment de l'hôpital public ?
Concernant les aspects de coopération entre le nouvel établissement et les structures privées et professionnels libéraux, l’entretien avec le maire de Dinan nous conforte dans notre sentiment que les choses n’évoluent pas vraiment. Le secteur privé lucratif poursuit son développement sur les reculs du service public sans faciliter l’accès aux soins pour tou.tes (praticien.nes en secteur 2 – dépassement d’honoraires); on ne ressent pas, de la part des pouvoirs publics locaux de volonté politique d’agir pour faciliter l’accès aux soins de premier recours (création de centre ou maison de santé pluri professionnelles...) et pour développer la coordination avec les structures hospitalières. Cette question est pourtant déterminante pour assurer le retour à domicile après les soins ambulatoires et les prises en charge des personnes âgées multi pathologiques ou porteuses de maladies chroniques.
Bref, après ce premier entretien, nos inquiétudes demeurent et justifient notre vigilance et celle de tous les usagers des services de santé. La prochaine rencontre programmée sera notre entrevue avec la vice - présidente du Conseil Départemental des Côtes d’Armor où le sujet du devenir des structures médico-sociales (EHPAD, Unités de long séjour) du nouvel établissement sera abordé.
* Attac Pays malouin – Jersey ; FSU Ille et Vilaine ; La France Insoumise du Pays malouin ; Ligue des droits de l’Homme Saint-Malo et Pays malouin ; NPA ; Osons ! Solidaires 35 Pays malouin ; UDB
Comprendre le conflit israélo-palestinien
Le 06/12/2023
En avant première du débat public organisé par la coordination Le Monde d'Après le 15 Décembre, deux vidéos pour éclairer la question.
Le conflit israélo-palestinien - Résumé depuis 1917.
Par la chaine "Histoire Géo"
La solution à deux états ? Décryptage.
par la chaine "ARTE"
Comprendre les combats politiques internes à l'Etat d'Israël :
Les tribus d'Israël
La rédaction du blog LMDA a sélectionné pour vous dans la section "documentation" un ensemble de ressources écrite et audio visuelle
Lettre ouverte à la gouvernance du groupement hospitalier Saint-Malo Dinan
Le 10/10/2023
Le comité de pilotage de la coordination Le Monde d'Après Saint-Malo en association avec le collectif "Dinan divers'Cité", dans une lettre ouverte, interroge la gouvernance du groupement hospitalier Saint-Malo, Dinan, Cancale et évoque la possibilité d'un recours au tribunal administratif comme à l'hôpital Grand-Paris-Nord.
HOPITAL TERRITORIAL L’ACCES AUX SOINS EST L’AFFAIRE DE TOU.TES.
L’INFORMATION ET LE DEBAT AUTOUR DU PROJET SONT UNE DES CONDITIONS DE SA REALISATION
L’implantation de l’hôpital territorial et son plateau technique sur la zone d’aménagement concerté (ZAC) Atalante a donc été arrêtée en juillet dernier, le Conseil communautaire de Saint-Malo Agglomération ayant approuvé la cession au Groupement Hospitalier Rance Emeraude de 11,3 ha de terrain de cette ZAC.
Nous ne reviendrons pas sur les singulières modalités qui ont présidé à ce choix duquel les élu.es de Dinan-Agglomération ont été tenus à l’écart ! Pas un bon signal de démocratie sanitaire pour la suite de ce « grand projet ». Or justement, depuis le début juillet, aucune communication officielle n’a tenu informé le public tant sur le passage du projet devant le Conseil National de l’Investissement Hospitalier (CNIS), annoncé comme la prochaine et importante étape de l’opération, que sur les conditions de la fusion juridique des 3 hôpitaux (Saint-Malo, Dinan, Cancale). Sur ces deux points, comme sur d’autres (répartition des activités sur les différents sites, capacités d’accueil et d’hospitalisation, effectifs en personnel, modalités de financement, lien et coordination avec la médecine de ville…) les usagers et citoyen.nes ont le droit d’être informés et associés à un projet aussi important pour l’avenir sanitaire du territoire.
Ainsi, à force de pratiquer le secret et l’élaboration en comité restreint, vous prenez le risque de décrédibiliser ce projet de structuration pour les cinquante prochaines années et de générer de nouvelles oppositions. N’est ce pas ce qui est arrivé au projet de l'hôpital Grand Paris-Nord, dont la déclaration d'utilité publique a été récemment annulée par le tribunal administratif au motif principal que ce projet prévoit un nombre de lits insuffisant mais également après avoir considéré que le manque de débat public était un vice de procédure ?
Non à la casse de l'hôpital public !
Le 19/06/2023
Nous étions à Guingamp, Samedi 17 Juin, pour la défense du service public hospitalier.
Près de 3000 personnes se sont rassemblées ce Samedi 17 Juin à l'appel du comité de défense de la maternité de Guingamp pour manifester leur volonté de défendre l'hôpital et la santé publique sur tous les territoires de Bretagne. Ils convergeaent de tous les coins de Bretagne : Concarneau, Ploermel, Pontivy, Carhaix, Douernenez, Brest, Vannes, Dinan, Saint-Malo.
Erwan Beaudouin a pris la parole au non du collectif Dinan Diver'cité et de la Cordination Le Monde d'Après du Pays Malouin pour témoigner de la mobilisation autour du projet de restructuration et concentration de l'offre hospitalière sur le territoire Dinan, Saint-Malo, Cancale portant un risque fort de dégradation du service et d'insécurisation pour les populations les plus éloignées du nouvel hôpital, particulièrement les habitant.e.s des communes rurales au sud de Dinan.
Conférence du Professeur André Grimaldi
Le 12/02/2023
Pour une autre politique de santé
sur le Pays de Saint-Malo et Dinan
Le jeudi 23 février à 20h à Saint-Malo
à l’espace Bouvet (Saint-Servan)
Depuis plus de 2 ans, Le Monde D’Après et Dinan diver’Cité se sont imposés dans le débat autour du projet hospitalier controversé du secteur 6 (Saint-Malo, Dinan, Cancale) pour porter une parole citoyenne mais également pour faire connaître diverses analyses de la politique de santé actuellement à l’œuvre.
Où en est le projet de restructuration des hôpitaux publics de Saint-Malo et Dinan ?
Le 28/12/2022
La coordination "Le Monde d’Après du pays de Saint-Malo" et le collectif "Dinan diver’Cité"
ont rencontré l’ARS, la direction du Groupement Hospitalier Territorial et le Maire de Saint-Malo.
Ne pas confondre communique et informer, pour faire vivre une démocratie sanitaire.
En matière de conduite du projet et de communication nos deux délégations ont fortement contesté les méthodes de l’ARS visant à créer du consentement au détriment d’un processus permanent et documenté d’information, et écartant de fait des acteurs de terrain (élu.e.s, organisations citoyennes) au moment des choix.
La transmission seulement aujourd’hui à nos organisations de la lettre de cadrage du projet produite en fév 2021 et jamais rendue publique, illustre ce management de projet directif et opaque,
Une reconnaissance de la pertinence de nos analyses et interrogations.
S’il a fallu forcer la porte pour obtenir ces audiences, les échanges marquent cependant - à travers nous - une reconnaissance de la capacité des citoyen.nes à s’approprier ce dossier complexe et à contribuer à la réflexion sur le projet. Nous avons fait connaître notre volonté de nous inscrire dorénavant dans le processus d’élaboration.
Des engagements « ambitieux », sous fortes contraintes
Nos interlocuteurs ont clairement affirmé la nécessité d’agir fortement contre le risque de dépérissement des deux établissements (vétusté des installations, maintien et recrutement des personnels…) et manifesté leur volonté de faire du nouvel outil un établissement attractif. Mais ils font état également des contraintes fortes en matière de financement et de mise en concurrence -de fait- des établissements publics au plan régional
Un projet médico soignant partagé (PMSP) détaillé mais dont la soutenabilité à court et long terme pose question.
- Un processus de fusion réaffirmé et théoriquement cohérent.
Le projet prend en compte la nécessité d’une articulation entre les soins hospitaliers, leur amont et leur aval et cherche à apporter les réponses aux problèmes d’installation de jeunes médecins sur tout le territoire. Il s’inscrit dans un processus de fusion des établissements de Saint-Malo – Dinan – Cancale en termes d’organisation des soins, de gestion des ressources humaines et des compétences médicales et non médicales, mais aussi dans une logique de complémentarité des sites fondée sur un modèle d’organisation et de division du travail issu du monde de l’entreprise.
- Une complémentarité qui pose question.
Elle se base sur des équipes de spécialistes intervenant sur les différents sites mais avec « une gradation » et donc une hiérarchisation des activités entre les structures de proximité (Cancale, Dinan, Saint-Malo cœur de ville) et l'hôpital territorial (à Saint-Malo Ce dernier, décrit comme disposant d’un « plateau technique de haut niveau » aurait pour fonction « le plus lourd, le plus sévère y compris en termes d’urgence. En revanche, si on nous affirme qu’un service d’urgence 24h/24 avec SMUR serait maintenu à l’hôpital de Dinan les activités de spécialités n’y seraient plus pratiquées qu’en ambulatoire (consultations, hôpital de jour, explorations…). On nous assure que cette « perte de substance » qui vient s’ajouter à la fermeture de la maternité et qui ne peut que heurter la culture de cet hôpital millénaire, serait compensée par l’implantation du plateau unique de rééducation fonctionnelle, d’un centre de maladies chroniques et du renforcement du pôle de médecine gériatrique.
Plusieurs problématiques restent pendantes et nous y reviendrons.
On aura compris qu’à la suite de nos échanges avec les porteurs du projet, notre perplexité et nos doutes sur ce projet demeurent. Sans évoquer à ce stade la question de son financement, sa mise en œuvre et sa pérennité, basées sur la mobilité et le recrutement de professionnel.les dans le contexte actuel et encore à venir, sera-telle soutenable dans la durée ?
- Dans le contexte actuel de la démographie médicale et des professionnel.les de santé, comment la médecine de ville pourra assumer la charge accrue dans le suivi des soins et de l’hospitalisation à domicile, conséquence de la volonté de réduire le temps d’hospitalisation à l’hôpital et de réduire les capacités en lit ?
- Comment permettre à l’hôpital public d’assurer le pilotage stratégique du système hospitalier et de soins primaires et de suite, entre établissements publics, établissements privés non lucratifs ou lucratifs, médecins et soignants libéraux ?
- Comment assurer la permanence du soin pour tou.te.s dans un système accordant une plus large place aux services numériques et multimédias (télémédecine, téléconsultation)
- Quelle politique pour les villes et agglomérations d’aménagement et gestion de "centres de santé" pour faciliter la médecine de groupe, la médecine salariée afin de résorber et lutter contre les déserts médicaux ?
Le 12/12/2022
Depuis plus de 18 mois la coordination porte une parole citoyenne sur le projet de restructuration des établissements du groupement hospitalier de la Côte d'Emeraude : Saint-Malo, Cancale et Dinan. Elle a alerté les élu.e.s du secteur sanitaire N°6, en leur adressant son dossier « La santé du futur se décide maintenant ». Ce dossier présentait :
- les résultats d’une enquête auprès de la population,
- les interrogations et les inquiétudes suite au défaut d’information sur ce projet ;
- des témoignages de patient.e.s sur les difficultés de fonctionnement du service public de santé sur notre territoire.
Dans cette logique, la coordination a obtenu de rencontrer le directeur de l’Agence Départementale de Santé ainsi que le directeur du Groupement hospitalier du territoire Rance – Emeraude (Le 14 Décembre).
Monsieur Lurton, Maire de Saint-Malo, Président de Saint-Malo-Agglomération et du Conseil de Surveillance a également été destinataire d’une demande d’audience de notre part le 13 octobre dernier. Mais depuis, rien !
La Coordination Le Monde D’Après organise un rassemblement devant la mairie de Saint-Malo
le vendredi 16 décembre à 14h
afin qu’une délégation soit reçue et que nous puissions connaître les réponses à nos questions.
Au lendemain de la présentation du projet de restructuration à l’avis du Conseil National de l’Investissement en Santé (le 15 Décembre) et au moment où le service public hospitalier souffre d’un manque criant de capacités d’accueil tant des patient.es que du personnel, il est urgent que le contenu de ce projet soit rendu public et que le président du Conseil de Surveillance fasse connaître sa position sur les secteurs relevant de la politique de la ville en matière de santé.
Compte rendu de l'audience à l'ARS
Le 03/12/2022
Le Directeur départemental de l’ARS 35 a reçu une délégation citoyenne composée de 2 membres de la coordination Le Monde D’Après, du collectif Dinan diver’Cité et du maire de la commune de Lanvallay parlant au nom des élus des communes de la frange sud du pays de Dinan et de Dinan agglomération.
Quelques confirmations.
Sur l’enveloppe financière en cours de finalisation sur une base de 480 millions dont 150 financés par une subvention de l’ARS. Elle sera présentée mi-décembre à la Commission Nationale des Investissements de Santé pour validation. Pas d’autre précision sur les 330 millions à financer par emprunt par le Groupement Hospitalier et la gestion de l’endettement qui en découlera.
Sur le positionnement des 3 sites : Cancale sans changement, Saint-Malo serait le lieu d’implantation du plateau technique. Pour Dinan, le directeur départemental indique l’ouverture d’une offre médecine de spécialité permanente (sans lit d’hospitalisation complète !) et d’un accueil des urgences de premier niveau avec déchocage à l’hôpital à Dinan, étude d’une « maison des naissances » à imaginer pour pallier les effets négatifs de la suppression de la maternité et ouverture d’un service de soins de suite et de rééducation.
L’ARS affirme sa volonté de rendre le système hospitalier « attractif » pour fidéliser des spécialistes et lutter contre la désertification mais aucune perspective concrète n’est donnée sur la solution à apporter pour remédier à la crise de la démographie des professions de santé (médecins et paramédicaux) sur les 7 prochaines années, à part la montée en puissance des nouveaux métiers soignants aux responsabilités élargies (infirmièr.e de pratique avancée,…).
Beaucoup d’interrogations subsistent.
Quelle sera la capacité globale du projet en termes de lits d’hospitalisation à temps complet ? Qu’en sera-t-il des fermetures pour les fermetures envisagées à l’hôpital de Dinan. Comment réduire les capacités d’accueil et faire face à la croissance de la population, à son vieillissement et aux pics d’activité. Comment prévenir le risque de voir de plus en plus de patients passer des sur des brancards dans les couloirs des urgences.
Quel sera rôle de l’hôpital public dans le fonctionnement du système sanitaire : le principe du rôle de pilotage est réaffirmé sans précision sur le partage des spécialités et des services avec les structures privées. C’est la porte ouverte pour une privatisation accrue du système de santé ainsi que cela peut être observé dans de nombreux territoires
Quel sera le dispositif de soins post-hospitalisation? Cela reste totalement flou et on peut douter de la capacité de la médecine de ville à venir en appui à l’hôpital, alors que les praticiens sont d’ores et déjà en nombre insuffisant ou surchargés. Le projet est en discussion au sein du CTPS (Communauté territoriale Professionnelle de Santé) composée de médecins libéraux.
Quelle sera la pérennité d’un tel dispositif qui risque d’induire une fuite supplémentaire de patients vers Rennes ou, dans une moindre mesure, vers Saint-Brieuc provoquera à terme une perte de charge et risque de mettre en péril l’existence même du secteur sanitaire ?
Un constat demeure, celui d’une démocratie sanitaire aux petits pieds.
Seuls les documents finalisés font l’objet d’une communication publique, les éléments discutés en réunion de travail restent circonscrits aux groupes de travail. La population ne peut donc intervenir sur le déroulé de discussions qui la concernent et donc en amont des décisions.
Les élu.e.s de terrain ne sont pas associés à l’aménagement du territoire, ainsi qu’en témoigne le maire de Lanvallay qui dénonce le rôle des agoras organisées par l’ARS, qui se limitent à la communication de décisions déjà prises en leur absence et dont la seconde série a été annulée.
Les représentants des patients dans certaines instances de concertation sont nommés par l’ARS, ce qui interroge sur la transparence en matière de prise de décision Le directeur Départemental de l’ARS 35 rappelle toutefois que les présidents des conseils de surveillance et des Comités Territoriaux de Santé ont toute latitude pour associer les organisations qui le souhaitent à participer aux réunions de leurs instances et à diffuser l’information. Force est de constater que jusqu’à présent, malgré des réponses positives à nos demandes de rencontre des maires de Saint-Malo et de Dinan, ainsi que du directeur du Groupement Hospitalier, il n’a été constaté aucune démarche concrète dans ce sens.
"Route du rhum", la coordination LMDA interroge la municipalité de Saint-Malo
Le 03/11/2022
Coûts et impacts sociaux, culturels, écologiques, économiques
de la politique évènementielle ?
Les membres de la coordination Le Monde d'Après du Pays de Saint Malo (LMDA) aiment la mer, ses ressources et ses plaisirs. Depuis qu'existe la course de la route du Rhum, comme de nombreux malouins et malouines, ils s'intéressent aux différents aspects de cet événement tant au plan sportif que festif, du moins pour ce qui reste de la fête populaire dans l’enceinte de plus en plus commerciale du village de la course, sur les quais du port de Saint-Malo.
Ils s'interrogent sur les coûts publics de l'évènement...
Plus de 3 millions d’€, voilà ce que coûte aux finances publiques cet évènement devenu une gigantesque foire commerciale : 2,5 M d'€ inscrits au budget primitif de la ville (hors la valorisation des prestations des services techniques), 165 000 € pour l'agglomération et 846 000 € pour la Région si l'on valorise la mise à disposition de la zone portuaire. Ceci sans parler de l’apport gratuit de plus de 400 « bénévoles » qui remplacent - parfois à la limite du travail dissimulé - autant d’agents affectés à la sécurité et à divers services qu'il faudrait recruter et salarier. Que dire enfin des surcoûts pour la collectivité de l'adaptation de la collecte et du traitement des ordures ainsi que l'ajustement des transports publics ?
... et sur ses impacts sociaux, écologiques, économiques, culturels ?
Le bilan des impacts de cet évènement sur le territoire et sur la vie de ses habitants est-il à la hauteur de la contribution financière de la collectivité ?
- Quel Impact sur le développement de la pratique des sport nautiques notamment pour la jeunesse et les classes populaires ; sur le lien social et la convivialité entre les habitants des différents quartiers de la ville ; sur le développement culturel du territoire et de ses habitants autour de la mer, du littoral et de ses activités ?
Fresque de Héol ART
Sur ce plan du lien social et du brassage culturel, comment ce moment de réactivation des relations avec la Guadeloupe permet-il d'exprimer l'apport des cultures afro-caribéennes (au delà de la célébration folklorique autour du Rhum) et d'exercer le devoir de mémoire envers des populations qui ont subi la traite négrière et l'exploitation des planteurs de canne à sucre. Au moment où le projet du "Musée d'histoire maritime" patine, un jumelage avec le Mémorial ACT de Pointe à Pitre pourrait se nouer.
- Quel impact au plan écologique et environnemental : empreinte carbone directe et indirecte de l’événement, gestion des ressources en eau et énergies, traitement des déchets, risque de perturbations des biotopes ?
- Quelle pression sur le système de santé déjà très affaibli par les politiques hospitalières et la pandémie ? Et plus largement sur l’organisation permanente et durable des services publics ?
- Quelles retombées réelles sur l’économie de Saint-Malo et du Pays Malouin ? Au profit de qui ? Selon les secteurs d’activités, les types d’entreprises, les différentes catégories de travailleurs et plus généralement les populations de Saint-Malo et de l'agglomération ?
Ces questions, les membres de la Coordination Le Monde D'Après (LMDA) se les posent car elles sont politiques et engagent les choix stratégiques de la ville. Et ils constatent la faiblesse des informations qualitatives et quantitatives qui permettraient d'y répondre réellement.
Ils invitent les citoyens et citoyennes du territoire à s’en emparer en participant à leurs travaux et actions tout au long de l’année.
Contact : Jean Rohel, coordinateur, à l'adresse mail suivante : construisonslapres@gmail.com>
Lire aussi dans la revue de presse, la tribune parue dans L'EQUIPE du 9 Octobre.
La santé ça nous regarde - le dossier N°2
Le 28/07/2022
En libre accès LE N° 2 du dossier "AUX PAYS DE SAINT-MALO DINAN, LA SANTE DU FUTUR SE DECIDE MAINTENANT"
Voila près de 4 ans que les membres de la coordination Le Monde d'Après du Pays de Saint-Malo, associés à ceux du collectif Dinan Diver'Cité se mobilisent pour sauvegarder l'Hôpital Public et exiger une vrai politique du "prendre soin" sur le Secteur de santé n°6 : Saint-Malo, Dinan, Dinard, Cancale, Dol de Bretagne, Combourg.
Il ne fait pas de doute qu’il faut moderniser l’équipement sanitaire de notre région et l’adapter aux défis actuels : difficultés d’accès à certains spécialistes médicaux ; crise de recrutement des professionnels de santé ; nécessité de réduire les consommations énergétiques et l’impact environnemental des hôpitaux. Sans parler de ce qui se profilent pour les décennies à venir : accroissement et vieillissement de la population ; augmentation des maladies chroniques, des patient.e.s multipathologiques…
Mais on ne peut emporter l’adhésion citoyenne en conduisant cette mutation majeure dans de petits cénacles, sans transparence ni débat avec la population et une grande partie de ses élu.e.s ; sans les professionnels de santé : avec pour objectif, non avoué, de réduire drastiquement les coûts des structures publiques tout en laissant place libre aux appétits financiers des groupes hospitaliers privés et de la médecine à dépassement d’honoraires.
C’est pourquoi, après la première publication d’août 2022 du dossier « Aux pays de Saint-Malo et Dinan, la santé du futur se décide maintenant », nous prolongeons et actualisons notre contribution dans ce dossier N° 2, autour de cinq principes.
1 - Pour une démocratie sanitaire réelle. Page 1
2 - Pour une économie de la santé égalitaire et solidaire. Page3
3- Pour un système hospitalier de service public maillant le territoire. Page 4
4 -Pour mobiliser l’ensemble des acteurs et moyens de santé du territoire. Page 5
5 - Pour un projet fondé sur l’éthique du «prendre soin» et des «communs». Page.8
Ce dossier a été édité et publié à l'occasion de la marche de Saint-Malo à Dinan, pour un accès égal aux soins pour tou.te.s, le 27 et 28 Avril 2024
Conférence avec Christophe Prudhomme
Le 28/02/2022
La coordination Le Monde d'Après du Pays de Saint Malo* à laquelle s'est associé le collectif Dinan Diver'Cité, a convié le docteur Christophe Prudhomme, pour animer une conférence débat,
ler Mars à Saint Malo, à 20 H 30, salle de quartier de Rocabey, rue Jules Ferry.
Médecin urgentiste au Samu 93, Le docteur Prudhomme s'est engagé depuis longtemps pour la défense du service public de santé et des personnels hospitaliers. Il est délégué CGT et porte parole de l'Association Nationale des Médecins Urgentistes. A ce titre il est depuis deux ans un des médecins les plus consultés pour analyser la politique sanitaire anti covid.
Son expérience de praticien à l'hôpital public et son analyse, de l'intérieur, des causes et conséquences de l'adoption du modèle industriel de "l'hôpital entreprise", aideront à décrypter le projet de fusion rénovation restructuration des hôpitaux de Dinan et Saint-Malo et d'élaborer des propositions alternatives qui répondent aux enjeux de santé du territoire et aux attentes de ses habitant.e.s.
Cette conférence sera aussi l'occasion de faire le point de l'avancée sur le projet et la manière particulièrement opaque dont il est conduit ; d'entendre les représentants CGT et Sud du personnel de Dinan et Saint-Malo ; de faire écho à l’inquiétude des Maires et élus du Pays de Dinan, de relayer les attentes et les interrogations des populations, laissées à l’écart du processus d’élaboration du projet.
La réunion avec les Maires des communes rurales à Plumaudan
Le 08/02/2022
Où en est le projet d'hôpital Dinan Saint-Malo Cancale ?
S'interrogent les élus et les habitants des petites communes du Pays de Dinan.
Vendredi 4 Février à 20 heures, un collectif d'élus, de syndicalistes, d'associations et coordinations ciroyennes (Dinan diver'cité et Le Monde d'Après Saint-Malo) se réunissaient et appelaient les habitants des communes rurales autour de Dinan afin de les informer et les mobiliser pour la défense d'un Hôpital de plein exercice à Dinan.
Ils et elles ont montré et déploré l'opacité du projet et le manque d'informations traduisant un profond mépris des élus et de la population de la part de l'ARS et de la direction de l'Hôpital. Les Syndicalistes représentants des personnels et les maires qui défendent un aménagement du territoire assurant bonne vie et santé aux populations ont identifié les menaces du projet dominé par la recherche d'économie, sur la proximité, l'accessibilité et la qualité des soins.
Ils se sont engagés à impulser dans les semaines qui viennent une mobilisation de la population, seule susceptible d'entraver l'accélération du processus de restructuration en cours et de le réorienter.
JOURNÉE NATIONALE D’ACTION le 4 Décembre
Le 02/12/2021
URGENCE POUR L’HÔPITAL PUBLIC - DÉSASTRE SANITAIRE EN COURS
et lancement d’une semaine de mobilisation « Yec’hed Mat »
APPEL DES COMITÉS D’USAGERS DE BRETAGNE
Notre accès à une santé de qualité et de proximité est de moins en moins assuré malgré l'abnégation des personnels. L’hôpital public se désintègre avec partout des fermetures de lits, de services :
- Concarneau : plus d’Urgences ni de SMUR de nuit, après avoir déjà perdu Maternité et Chirurgie
- Douarnenez : plus de SMUR de nuit, après avoir déjà perdu Maternité et Chirurgie
- St-Malo-Dinan : un processus de fusion opaque des deux hôpitaux aboutissant à une perte globale de capacité, un déclassement de l’hôpital de Dinan du fait de la perte de spécialités dont la fermeture de la maternité
- Guingamp : menace de fermeture de la Maternité et de la Chirurgie H24
- Lannion-Trestel : pertes de lits et postes, difficultés majeures pour les consultations spécialisées, déficit en lits et en professionnels
- Paimpol : risques concernant le maintien des services actuels dans l'éventualité d'une fusion avec l'hôpital de Saint-Brieuc"
C’est une catastrophe sanitaire qui s’amplifie. La situation actuelle des hôpitaux a pour conséquence d’accroître les souffrances des malades, des personnes en situation de handicap et de provoquer une surmortalité. Le renoncement aux soins s’accroît (près de 30%) Le laisser-faire actuel privilégie le secteur privé avec des conséquences dramatiques pour l’accès aux soins (dépassement d’honoraire, frais administratifs ...mais aussi recul de la proximité.) Le gouvernement ne peut se contenter de distribuer quelques millions ici et là pour tenter de calmer les esprits. Ce ne sont pas non plus l’Intelligence artificielle et la télémédecine qui résoudront la désertification médicale. Il faut des décisions fortes pour la stopper.
L'hôpital public est garant de l'accès aux soins de toutes et tous.
Nous demandons un plan d'urgence pour l'hôpital public !
- La réouverture de tous les lits et services fermés et des ouvertures autant que de besoin.
- L’établissement d’une vraie démocratie sanitaire unissant personnels, élus et usagers-citoyens
- Un vaste plan de formation, de recrutement (EHPAD, Soins à domicile, Hôpitaux, Centres médico-sociaux)
- Un choc d’attractivité pour les professionnels de santé car il n’y pas de soins sans humanité ! Il faut changer les systèmes de fonctionnement et de management, rompre avec la culture de la performance financière afin de leur permettre de nous soigner, conformément à leur éthique professionnelle.
Les moyens financiers suffisants doivent être donnés par une modification majeure
du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2022.
SOYONS NOMBREUX À GUINGAMP LE 4 DÉCEMBRE
A 11H Jardin du commandant Billot", 5 place du Champ au Roy,
« L’HÔPITAL BRÛLE, CESSONS DE REGARDER AILLEURS ! »
CETTE MOBILISATION S’INSCRIT DANS LE CADRE D’UNE SEMAINE D’ACTIONS POUR LA SANTE EN BRETAGNE :
7/12 MOBILISATION SYNDICALE POUR LES « OUBLIES DU SEGUR »,
DEBAT LE 8/12 A GUINGAMP
ET LE 10/12 A DINAN AVEC FREDERIC PIERRU, SOCIOLOGUE, CHERCHEUR AU CNRS,
LE 11/12 MANIFESTATION A GUINGAMP
CONTRE LA MENACE DE FERMETURE DE LA CHIRURGIE ET DE LA MATERNITE.
Enquête citoyenne "Besoins de santé, envie d'hôpital public "
Le 16/11/2021
Pour accéder au questionnaire de l'enquête citoyenne
cliquez ci dessous sur le bandeau orange
Besoin de santé, envie d'hôpital public
Une initiative conjointe
SOUTIEN ET APPEL AU RASSEMBLEMENT CONTRE LES IDÉES D’EXTRÊME DROITE le 29 OCTOBRE A PLEURTUIT
Le 26/10/2021
La coordination « le monde d’après » s’associe au mouvement initié par les citoyen.ne.s de Pleurtuit.
Elle appelle à un rassemblement pacifique le vendredi 29 octobre
à 14h30 devant la mairie de Pleurtuit, 2 rue de Dinan.
Madame la Maire de Pleurtuit a accepté d’accueillir dans les locaux municipaux un idéologue d’extrême droite le 29 octobre prochain pour une conférence. La coordination tient à exprimer son rejet des idées antidémocratiques, racistes, xénophobes, sexistes et homophobes ainsi que les déformations de la vérité historique, diffusées par Eric Zemmour et relayées par certains médias complaisants. Elle tient également à condamner la décision prise par Madame la Maire qui contribue à la légitimation d’une candidature présidentielle propageant des idées ultraconservatrices dans un cadre nationaliste et reléguant ainsi au second plan, outre l’enjeu environnemental, l’action nécessaire contre les inégalités, fractures et discriminations sociales en développement dans la société.
*Attac Pays malouin – Jersey, FSU, Génération.s, Gilets jaunes, La France Insoumise, LDH, NPA, Osons !, Solidaires 35Pays de Saint-Malo, UDB.
Echo du quatrième forum démocratique.contre le passe sanitaire
Le 03/10/2021
Agir contre la prolongation du Passe Sanitaire
Une vingtaine de personnes se sont retrouvées sur les gradins de l'agora de la médiathèque de Saint-Malo, Vendredi soir 1° Octobre. C'est la quatrième fois depuis le 15 Août que la coordination le Monde d'Après conviait les Malouines et Malouins à un libre échange sur les conséquences du Passe Sanitaire sur tous les aspects de leur vie : actes de la vie quotidienne, professionnelle, parentale, militante, associative...). L'objectif est de partager l'expérience, de voir les conséquences et les solutions trouvées pour s'adapter, détourner, combattre cette mesure coercitive qui divise les citoyen.e.s et contribue à affaiblir durablement les libertés publiques.
Après avoir écouté les témoignages qui montrent l'isolement progressif des personnes non vaccinées et leur sentiment de , de mise au ban ; qui interrogent sur les abus d'interprétation des municipalités renforcés par le flou du cadre légal ; qui illustrent la difficulté à conduire un débat démocratique apaisé au sein des associations dont les dirigeants sont mis sous pression par les pouvoirs publics, avec des conséquence à long terme sur la mobilisation des adhérents et bénévoles ; qui pointent les effets délétères sur l'éducation des jeunes requis au contrôle...
L'assemblée, en conclusion, s'est interrogée :
- sur l'atteinte aux droits fondamentaux.
- sur la manière de continuer à se mobiliser pour combattre l'extension du passe sanitaire au delà du 15 Novembre, dans la perspective d'un nouveau débat à l'assemblée nationale.
- sur la façon pour les associations et organisations politiques de préserver leur autonomie de décision et d'action : "Suite au sondage effectué par une association membre de la coordination, il apparaît que dans de nombreuses villes, les associations disposent de locaux communs qui ne sont pas gérés par la municipalité, ce qui les exempte des possibles abus de pouvoir des édiles locaux.
- sur des actions de solidarité pour permettre à ceux qui en sont privés de bénéficier des services ou activités dont ils sont exclus : ex que des détenteurs du passe sanitaire aillent chercher des livres à la médiathèque pour ceux qui ne peuvent y accéder ; que des activités sportives ou de loisir alternatives soient proposées dans des formes et cadres échappant à l'obligation du passe...
Vendredi 1° octobre, agora de la médiathèque.
Le 26/09/2021
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Photos du forum démocratique du 17 Septembre
Le risque de pérennisation du passe sanitaire, parlons-en !
Le gouvernement a pour projet de prolonger le passe sanitaire au delà du 15 Novembre alors même qu'il laisse entendre qu'il pourrait en suspendre l'usage sur les territoires passant en dessous du taux d'alerte de contamination fixé à 50/100 000. Le président Macron confirme ainsi que ce qui importe pour lui c'est de renforcer et de pérenniser l'arsenal des mesures coercitives, privatives de liberté pour son usage discrétionnaire, sous couvert du "conseil de défense".
Dans un tel contexte Il semble important aux organisations composant la coordination le Monde d'Après; signataires de ce communiqué*, de poursuivre le cycle des "forums démocratiques" engagé depuis le 15 Aout. Il s'agit de permettre aux participantes et participants d'exprimer une parole libre en confrontant leurs expériences concrètes, autant de briques pour élaborer collectivement des propositions pour une autre politique sanitaire, fruit d'une délibération et d'une adhésion démocratique.
Rendez-vous Vendredi 1° Octobre à 17 h 45, sur l'Agora de la médiathèque, côté gare. En cas de mauvais temps le forum se déroulera de l'autre côté de la médiathèque sous l'espace couvert.
Organisations signataires membres de la coordination le monde d'après : Attac Pays malouin - Jersey, Génération.s, LFI, NPA, Osons, LDH Pays de Saint Malo et des citoyen.ne.s non affiliées
Un Forum démocratique sur le passe sanitaire
Le 15/09/2021
Vendredi 17 Septembre, à 17 H 45, sur l'Agora de la médiathèque
Les conséquences concrètes du passe sanitaire, parlons-en !
L'instauration du passe sanitaire constitue une nouvelle et importante étape dans la mise en place d’une surveillance généralisée de la société et le renforcement du contrôle social. Il transforme, le commerçant, le responsable associatif, l'enseignant, l'animateur... en agent de police sanitaire et engage leur responsabilité pénale. Au delà, la politique sanitaire, dans la mesure où elle discrimine la population et crée un clivage de droit entre les personnes vaccinées et non vaccinées, fragmente tous les groupes, associations, partis, syndicats, familles.
Mais comment concrètement cela se passe pour vous dans votre vie personnelle, professionnelle, associative, militante ? Quelles difficultés rencontrez-vous ? Quelles solutions trouvez-vous pour les dépasser ?
Pour recueillir et faire rebondir ces témoignages, "La coordination Le monde d'Après du Pays de Saint-Malo animera un "Forum démocratique", un vendredi tous les quinze jours en fin d'après midi, à l'agora de la médiathèque, face à la gare.
Ces expressions plurielles seront autant de briques pour élaborer collectivement des propositions pour une autre politique sanitaire, fruit d'une délibération et d'une adhésion démocratique
Rendez-vous Vendredi 17 Septembre à 17 h 45, sur l'Agora de la médiathèque côté gare.
Appel à Rassemblement le Dimanche 15 Aout
Le 15/08/2021
ATTAC Saint Malo - Jersey, Osons, Génération.s et le NPA, au sein de la Coordination Le Monde d'Après, appellent à un rassemblement ce Dimanche 15 Aout à 15 H, porte de Dinan à Saint-Malo :
-> Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique.
-> Contre le passe sanitaire et les régressions sociale à venir.
Détail de l'appel dans le tract qui sera distribué, à télécharger ci dessous :
tract-rassemblement-du-15-08-2021.pdf (135.88 Ko)
Ce rassemblement a fait l'objet d'une déclaration en préfecture. Respect des règles sanitaires de rigueur.
Communiqué des organisations du Monde d’Après
Le 06/08/2021
Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique.
Contre le passe sanitaire et les régressions sociales à venir
Depuis plus d’un an, dans le cadre de la coordination malouine « Le monde d’après », nous avons été à l’initiative de nombreuses actions contre les lois et décrets du gouvernement Macron—Castex mettant en cause les libertés individuelles et collectives.
Comment, aujourd’hui, pourrions-nous rester inertes devant l’instauration de ce passe sanitaire qui va permettre :
- de discriminer à l’embauche, de suspendre le salaire de fonctionnaires hospitaliers, de salariés en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
- de refuser l’accès de patient·e·s ou de visiteurs dans les hôpitaux et EHPAD pour la même raison ?
- d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?
- de confier à des personnes privées le droit de contrôle administratif des populations ?
Une politique responsable, juste et démocratique est nécessaire pour mettre fin à la casse de l’hôpital public. Nous nous opposons à la loi sanitaire et aux régressions sociales à venir et nous exigeons du gouvernement :
- le retrait de la loi relative à la gestion de la crise sanitaire et de l’état d’urgence sanitaire
- des moyens financiers et humains accrus dans les hôpitaux publics et les Ehpad
- un réel débat et une information d’ampleur
- des moyens financiers et humains accrus pour assurer une vaccination large et massive, pour créer des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires, développer la recherche publique et revaloriser les traitements des personnels hospitaliers
- une action résolue en faveur de la solidarité internationale par la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce
- l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites
- des possibilités de vaccination sur le temps de travail, une facilité réelle d’accès aux centres de vaccination par les embauches nécessaires
C'est sur cette base que nous serons présent.es au rassemblement
annoncé le dimanche 8 août à 15h, porte de Dinan à Saint-Malo.
Les organisations membres de la coordination malouine « Le Monde d’après » :
Attac Pays malouin – Jersey, Génération.s, La France Insoumise, NPA, Osons ! et des personnes à titre individuel
Le fichier PDF à télécharger pour imprimer le tract qui sera distribué Dimanche.
texte-communique-tract-rassemblement-du-8-08-2021.pdf (126.19 Ko)
Hôpital : Un référendum d'initiative partagée
Le 13/07/2021
Hôpital : un projet de référendum d'initiative partagée déposé mercredi au Conseil constitutionnel
Le collectif "Notre hôpital c'est vous", composé des collectifs de soignants Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences et d'associations comme Emmaüs, Médecins du Monde, l'Armée du Salut ou encore Oxfam, va déposer mercredi un projet de référendum pour réformer l'hôpital.
Le Monde d'Après avec les syndicats de l'hôpital de Dinan
Le 18/06/2021
Jeudi 17 Juin après midi, une délégation de la coordination (Jean, Daniel et Alain) a témoigné du soutien aux organisations syndicales de l'Hôpital de Dinan. Celles-ci qui sont venues - avec les délégués des sections de Saint-Malo - interroger le Sous-Préfet sur les conséquence de la fusion et de la restructuration des établissements du groupement hospitalier (Saint-Malo, Dinan, Cancale).
Ouest France a rendu compte de l'évènement dans son édition du 18 Juin.
Dommage cependant que ce compte rendu omette la création et les positions du "collectif Hôpital Dinan Saint-Malo" dont Jean ROHEL (porte parole de la coordination LMDA) a annoncé la création.
Rassemblement du 12 Juin, à Saint-Malo
Le 12/06/2021
A l'appel de la coordination,
"Pour défendre les libertés, contre les idées d'extrême droite"
Quelques photos de cette manifestation qui a rassemblé les organisations et les citoyen.ne.s non affilié.e.s pour qui le refus de la banalisation des idées et des actes d'extrême droite est un combat fondateur pour notre démocratie.
A propos du projet de Stade des Terre-Neuvas : « Le football n’est qu’un prétexte »
Le 07/06/2021
S’il y avait une phrase à retenir de la présentation faite le samedi 29 mai au cinéma Vauban par les dirigeants de l’Union Sportive de Saint-Malo (USSM) à propos du projet de nouveau et grand stade, ce serait cette phrase, prononcée et affichée mot pour mot par l’un des concepteurs du projet : « le football n’est qu’un prétexte »
Cette phrase résume parfaitement les motivations foncières de ces entrepreneurs du territoire malouin : occuper à leur main, les espaces encore disponibles à la ZAC Atalante en prétextant donc l’aménagement dans cette zone d’un nouveau et grand équipement sportif, essentiellement dédié au football.
GREVE le 18 MAI à LA POSTE, MANIFESTATION à Rennes
Le 19/05/2021
Les organisations syndicales départementales de La Poste SUD, CGT et FO appellent à la grève le 18 mai dans tous les secteurs de La Poste : courrier, colis, bureaux de poste, centre financier.
POURQUOI ?
Parce que les dirigeants de La Poste ont décidé de leurs orientations « stratégiques » 2020-2030 qui ont des incidences importantes sur l’emploi, les rémunérations et l’avenir des services et de la présence postale dans les territoires :
Le Courrier…
Pour les patrons de La Poste, le courrier est « fini » et n’a aucun avenir. Il faut donc multiplier les réorganisations et les suppressions d’emplois et de tournées. Ils annoncent 275 suppressions d’emplois sur la DEX (Bretagne) !! Mais outre les suppressions de tournées, c’est le métier de facteur qu’ils veulent transformer de fond en comble en créant des « équipes autonomes » dédiées essentiellement à d’autres activités (VSMP, enquêtes sanitaires, etc..)
Parallèlement, ils envisagent de réduire le nombre de Plateformes industrielles (26 PIC aujourd’hui, 15 demain..).
Les centres financiers..
Là aussi, leurs orientations sont « étonnantes » pour ne pas dire décapantes. Voilà que les activités de la « banque de détail » ne sont plus source d’avenir. Dans la CDSP nationale sur leurs orientations politiques, on s’aperçoit que l’avenir serait de participer à la financiarisation et au développement à l’international ! Non seulement le PDG Philippe Heim annonce qu’il faut faire 100 millions d’euro d’économie mais de plus au lieu de 23 centres financiers il ne veut plus que 6 « entités régionales » en 2022 regroupant 3 ou 4 sites actuels !. Et là encore, les agents sont appelés à se recycler et s’adapter particulièrement ceux travaillant dans le middle office, tandis que les clients sont appelés à être très patients pour avoir un interlocuteur…/
Le réseau des bureaux de Poste, zone sinistrée !
A ce jour en Bretagne, il y a donc 349 « bureaux de poste », 366 agences postales communales, 60 bureaux « facteurs guichetiers » et 159 relais poste commerçants….Par an, la direction de La Poste supprime 25 bureaux de poste…Et le nombre de ces suppressions s’accélère pendant la période Covid, en 2020 et en 2021. Mais surtout la direction a pour objectif en 2021 de supprimer 10% des chargés de clientèle en Bretagne : 76 sur 758 !! Or la situation est déjà intenable pour les chargés de clientèle qui colmatent les brèches au point que la direction a recours à plus de 50 intérimaires. Les orientations politiques des dirigeants de La Poste mettent donc en péril non seulement la présence postale dans les territoires mais aussi la santé physique et psychique des agents . Plus de 25% des agents sont en absence médicale… ce qui est le symptôme de très mauvaises conditions de travail !
Le colis…
Les patrons de La Poste ont décidé de contourner le réseau de tri et d’acheminement des colis en faisant massivement appel à la sous-traitance. Mieux même, ils créent des plateformes gérées par une filiale Viaposte (St Barthélémy d’Anjou) pour prendre du trafic traité par la PFC du Rheu !! Les orientations des patrons de La Poste consistent à diminuer les emplois et à recruter massivement du personnel précaire et intérimaire (plus de 80 sur la PFC du Rheu). Le recours à de la manutention en vrac amène des conditions de travail déplorables.
Courrier, Colis, Bureaux de Poste, centres financiers, tous les postiers sont touchés par cette politique destructrice d’emplois…Aujourd’hui, il y a plus de 3000 intérimaires pour 5000 postiers au courrier dans les 4 départements bretons. Et encore plus fort, les dirigeants de La Poste suppriment la prime d’intéressement alors que Le groupe La Poste est bénéficiaire (2,2 milliards avec l’intégration de la CNP). Quant à une éventuelle prime covid, pour des salariés qui n’ont jamais arrêté de travailler pendant les confinements, c’est aussi niet !!
Rendez-vous 11 H, rue du Pré Botté, Rennes
(Le parcours de la manifestation en centre ville a été déposé à la préfecture).
Le 11/05/2021
Nous partageons le texte de Jean René MARSAC, ancien élu municipal de Redon et député PS de 2007 à 2017.
Sa réflexion éclaire la question de la gestion territoriale de l’hôpital et de la démocratie sanitaire.
"J'ai siégé plusieurs années dans le conseil d'administration du centre hospitalier polyvalent de REDON, avant que la Loi Bachelot supprime l'administration locale au profit d'une direction hospitalière copiée sur le modèle de l'entreprise privée (un directeur nommé par le ministère, un directoire composé de cadres et un conseil de surveillance qui n'a comme pouvoir que de donner des avis !).
Député de 2007 à 2017 et impliqué dans un groupe de travail sur la reconstruction de notre hôpital depuis 2018, j'ai vu les effets de cette dépossession du pouvoir local où, de fait, personne ne se sent en pleine responsabilité de la pérennité de l'hôpital : des élus locaux qui se pensent sans pouvoir (certains s'accrochent, d'autres beaucoup moins!) ; des directions qui, par définition, bougent fréquemment en fonction des plans de carrière ; des médecins eux-mêmes de plus en plus souvent de passage pour quelques années (sans compter les services qui reposent essentiellement sur des médecins en intérim).
La création des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) en 2016 a eu de bonnes intentions en matière de parcours de soins, de partage de postes entre des CHU et des pôles d'équilibre, de recherche d'économie d'échelle dans des politiques d'achats et services supports mis en commun...... Mais c'est aussi une dilution supplémentaire des responsabilités et une centralisation qui rajoute de la lourdeur et de la lenteur (sur les commissions d'appel d'offres par exemple).
Visant les politiques régionales, je ne traite pas ici de la tarification à l'acte (T2A) introduite progressivement il y a une dizaine d'années et qui a pénalisé plus fortement les hôpitaux polyvalents (avec chirurgie, maternité, urgences, médecine, radiologie, soins de suite.....) que les CHU ou que les hôpitaux de proximité (ayant 1 ou 2 services seulement). Ce mode de financement doit absolument être refondu ; il faudra en faire un débat pour les élections nationales de 2022
Au total, la politique libérale (recherche d'économies dans la dépense hospitalière) a amené à créer une chimère : un hôpital qui est le service public le moins bien financé de tous les services publics, supposé piloté comme une "entreprise" mais sans aucune marge de manoeuvre (surtout pas sur ses tarifs !) et sans identification claire du décideur (la direction ? le GHT? l'ARS?)
Au sortir de la pandémie nous voyons bien que de très nombreux sujets vont devoir être revus en profondeur sur le fonctionnement hospitalier et dans la répartition des compétences. Nous en avons pour plusieurs années.
Pour l'instant, dans le cadre des élections régionales, trois sujets doivent être mis sur la table :
1) Continuons-nous dans le sens d'une technocratisation de la santé où plus personne n'a plus le sentiment de peser sur rien ? Les conseils régionaux peuvent relancer une politique sanitaire de territoire en y mettant plus de lisibilité, d'efficacité et d'égalité.
2) Est-il pensable de continuer à demander aux hôpitaux de financer eux-mêmes leurs investissements immobiliers alors qu'ils sont le plus souvent déficitaires (et donc sans réserve financière ni le plus souvent en situation de dégager un autofinancement) , avec seulement 25% de subventions de l'ARS ? Encore une fois aucun autre service public est aussi mal financé pour ses investissements ; même la SNCF fait subventionner ses gares et ses quais (parfois jusqu'à 80%) par des fonds publics ! Même les entreprises privées du très haut débit sont mieux subventionnées dans les territoires jugés peu rentables !!!!
3) Les Conseils Régionaux devraient pouvoir intervenir en soutien à l'investissement, au titre de la politique d'aménagement du territoire et parce qu'un hôpital est une véritable locomotive du développement local. En quoi une régionalisation de l'investissement hospitalier serait-elle moins justifiée que celle qui a été faite pour les lycées ? Dans la structuration des territoires, les hôpitaux seraient-ils moins prioritaires que les établissements scolaires ?
Que disent les programmes régionaux de tout cela ?"
Histoire de la création de l'hôpital inter communal de Saint Malo à la reconstruction
Le 04/05/2021
Daniel Bouffort, ancien cadre hospitalier s'est fait historien et raconte comment, à la reconstruction, sous l'impulsion forte de l'Etat a été construit l'hôpital intercommunal de Saint-Malo, fusionnant l'hôpital communal de Saint-Servan (Les rosais) et l'hôpital Hotel Dieu de Saint Malo.
Une première étape vers la fusion des trois communes de Saint-Servan, Saint-Malo, Paramé.
Un forum en visio-conférence le 6 Mai.
Le 25/04/2021
Pour le "Monde d'après", la coordination malouine porte une double exigence
en matière de santé.
=> Un droit effectif de vivre en bonne santé, pour toutes et tous, sans discrimination, à tous les âges de la vies, pour cela sur chaque territoire de vie :
-> bénéficier d'une politique et de moyens coordonnés de prévention et d'éducation sanitaire.
-> bénéficier de l'accompagnement par un médecin traitant de son parcours de santé et accéder par lui à une offre de soins primaires et aux soins d'urgence en cas de nécessité.
-> accéder à un plateau de soins hospitaliers de qualité sur un large spectre de pathologies et prises en charge, avec des capacités d'accueil en relation à la démographie et à l'anticipation des risques sanitaires.
=> La mise en œuvre réelle de la "démocratie sanitaire” promise par la loi :
-> en assurant la mise en œuvre effective du droit individuel des patients au soin consenti et à l'accompagnement du parcours de santé tout au long de la vie.
-> en permettant réellement la participation de la population et de ses organisations :
- à l'évaluation et à la définition des politiques et moyens de santé sur les territoires.
- l'accès à l'information sur l'état du système de santé et les projets.
- la consultation effective (au delà du formalisme institutionnel) et la prise en compte des avis et propositions des représentants des usagers, des professionnels (associations, syndicats...).
- La responsabilisation des élus locaux sur la planification, la gestion et l'attribution des moyens relevant des politiques publiques.
Deux défis d'actualité :
Deux évènements rendent plus que jamais nécessaire la mobilisation de la population sur notre territoire :
-> La mise en œuvre erratique et chaotique (comme ailleurs sur tout le territoire national) des mesures sanitaires pour faire face à la pandémie, d'une part,
-> l'accélération du processus de restructuration des hôpitaux publics de Saint-Malo, Dinan, Cancale dans le cadre du "groupe hospitalier Rance-Emeraude (secteur de santé 6) d'autre part,
C'est en partant de l'examen de ces évènements et de leurs effets possibles que nous pourrons le mieux établir une stratégie d'action commune. C'est pourquoi, au delà de l'appui et de la mobilisation autour des mouvements engagés par les personnels de santé et leurs organisations, la coordination malouine veut conduire un travail d'écoute, d'enquête, d'information et de sensibilisation de la population de l’ensemble du secteur sanitaire n°6.
D'ors et déjà sont programmés :
-> un premier forum en visio conférence, associant professionnels de santé, usagers, militant.es des pays dinannais et malouins, le 6 Mai de 20 h à 22 h (qui pourra être suivi d'autres à mesure que se préciseront les enjeux et se construiront les axes d'actions...) pour poser collectivement le problème, étayer le questionnement.
-> une série d'interviews d'acteurs locaux, sous format "parole de malouin" diffusés sur le site internet et la chaine Youtube de la coordination, pour fonder une connaissance et une intelligence collective du problème : élus locaux, syndicalistes et professionnels de santé, représentants d'associations d'usagers, malades et familles de malades...
Pour participer au forum Zoom
du 6 Mai, de 19 h à 21 h.
Pour cela inscrivez-vous par mail : construisonslapres@gmail.com
Vous recevrez un lien qui vous permettra d'accéder à la réunion vidéo.
La réunion se fera sous forme de sous groupes thématiques et d'une plénière de synthèse autour du questionnement suivant, en trois parties :
1 - Quelles leçons tirons-nous de la crise sanitaire de la covid-19 quant au dimensionnement du service public hospitalier sur le territoire Saint-Malo – Dinan. Sachant que cette crise a pu confirmer/révéler au grand jour les insuffisances criantes de l’appareil existant notamment en matière :
-> d’accès aux soins urgent, de capacités d’accueil et d’hospitalisation complète en particulier en médecine pour prendre en charge les pathologies aigues des personnes âgées, d’accès de proximité aux soins d’obstétrique et périnataux, d’accès aux soins de santé mentale...
-> L’hôpital est aussi un lieu où l'on meurt. La pandémie a montré non seulement l'inhumanité de l'accompagnement de la fin de vie, de la personne décédée et de son entourage, mais aussi la mise à distance de la mort et enfin la difficile articulation entre le secteur hospitalier et le secteur funéraire.
2 - Comment envisager une réorganisation équilibrée de l’appareil de santé publique du secteur Saint-Malo – Dinan.
-> En partant des besoins présents et à venir de la population, en prenant en compte les évolutions démographiques (croissance du nombre de personnes âgées), environnementales (pollution…), les pathologies en augmentation (cancer, addiction, ….) et la nécessaire anticipation de nouvelles pathologies…
-> En reposant les questions de prévention et d’accès aux soins pour tous et toutes et donc du risque de non-recours au droit à la santé.
-> En abordant aussi les questions de démographie, de formation, de rémunération et de qualité de travail des professionnels de santé (médicaux et non médicaux), de financement du fonctionnement et de l’investissement des institutions sanitaires
-> En posant la nécessaire coopération et non la concurrence entre communes sur un même territoire (St Malo contre Dinan et inversement).
3 - Comment assurer enfin la transparence et l’implication/intervention de la population sur cette réorganisation profonde d’une partie importante du système de santé du territoire ?
-> Comment mettre en pratique cette démocratie sanitaire promise par la loi mais qui fait cruellement défaut, ou est essentiellement formelle, institutionnelle et opaque ?
-> Quelle nature de relations doit nouer le système public de santé avec les opérateurs privés ?
-> Quelle transparence concernant le financement : où en est la dette et comment seront financés les nouveaux investissements ?
Un nouvel épisode de "Paroles de malouin.e.s"
Le 20/04/2021
Sur la web TV de la coordination, un nouvel épisode de Paroles de Malouin.e.s :
Virginie et Jean-François employés de restauration parlent de la difficulté de vivre et travailler en pandémie.
La pétition contre le dispositif "citoyens référents" bat son plein sur les marchés de Saint-Malo
Le 16/04/2021
Nous sommes sur les marchés de Saint-Malo les deux semaines à venir pour faire signer la pétition contre le dispositif des citoyens référents. L'accueil est très bon. Si vous avez du temps rejoignez nous.
Téléchargez le formulaire, recueillez des signatures dans votre entourage ou participez à sa diffusion lors des manifestations et évènements à venir.
2021-03-25-petition.pdf (261.69 Ko)
Et aussi signature en ligne sur change.org
Contribuer à l'écriture du "Plan de sortie de crise"
Le 14/04/2021
En préparation d'Etats Généraux le collectif national "Plus Jamais ça" propose un "plan de sortie de crise" à discuter et amender.
Autour de l'appel "Plus jamais ça", depuis plusieurs mois, des organisations syndicales et associatives convergent, convaincues que les réponses aux urgences sociales et écologiques doivent être construites ensemble. La crise qui a éclaté au début de l'année 2020 montre une fois de plus la nécessité de changer de système. C’est pourquoi ces organisations ont constitué un front élargi et inédit pour initier une tribune, puis une pétition et un appel aux mobilisations du 1er mai 2020.
Un an plus tard il est plus que nécessaire de dépasser l’effet de sidération paralysant que génère le traumatisme de la crise sanitaire dont on ne voit pas la sortie, confinements après confinements. La population doit exiger que des enseignements soient tirés et de nouvelles politiques de remédiation et rupture soient adoptées. C’est le sens des mesures que propose et verse au débat ce "PLAN DE SORTIE DE CRISE". Elles sont volontairement précises et le plus souvent chiffrées mais ne sont pas figées, ficelées et définitives. Elles sont soumises au débat public pour être complétées.
Le texte du Plan de sortie de crise peut donc faire l'objet d'amendements citoyens d'ici aux Etats Généraux organisés par "Plus jamais ça" les 28 et 29 Mai, à Paris. Le samedi 29 devraient se dérouler des ateliers : le matin sur la base des amendements apportés au plan de sortie de crise (les thèmes qui font débat) et l'après-midi serait dédiée aux différentes formes de luttes pour mettre en acte ce Plan.
A Saint-Malo, la coordination Le Monde d'Après réfléchit à une contribution possible aux Etat Généraux. Le comité de pilotage doit décider des thèmes sur lesquels une contribution locale pourrait être faite ainsi que la manière de produire ce texte (ordre du jour de la prochaine réunion du comité de pilotage, Lundi 19 Avril)
Pour prendre connaissance du "Plan de sortie de crise" téléchargez le :
attac-le-plan-de-sortie-de-crise.pdf (483.78 Ko)
N'hésitez pas à rejoindre la coordination et participer à la réflexion
en vous inscrivant à notre liste de contacts en envoyant un message en ce sens à "construisonslapres" <construisonslapres@gmail.com>
Retraités : déclaration du 31 mars 2021
Le 01/04/2021
L'intersyndicale* des retraités du Pays Malouin mobilisait le 31 Mars
En colère de ne pas être entendus par le gouvernement et le Président de la République qui ignorent leurs revendications, les retraité.e.s se mobilisent à nouveau aujourd’hui, pour les raisons suivantes :
- Tout d’abord, pour le rattrapage de leur pouvoir d’achat attaqué durement depuis des années. Une pension sur trois est inférieure à 1000€ et de nombreux retraités sont contraints à des privations importantes pour boucler leur fin de mois. C’est inadmissible !
De même, de 2008 à 2019, les prix ont augmenté de 13%, les pensions de seulement 6% donc une baisse de 7% du pouvoir d’achat de la pension brute. A laquelle s’ajoute depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, l’augmentation de la CSG et de mesures fiscales défavorables aux retraités qui leur ont fait perdre presque 2 mois de pensions sur les années 2018, 2019 et 2020.
Les retraités sont la cible « privilégiée » de Macron pour compenser les cadeaux aux grandes entreprises et aux plus fortunés avec notamment la suppression de l’ISF et la distribution d’aides massives aux grandes entreprises (230 milliards d’euros par an, soit plus que le budget de la santé !). Cet argent est pris sur nos impôts et le budget de la Sécu. Les entreprises du CAC 40 peuvent alors gaver leurs actionnaires en leur distribuant près de 60 milliards d’euros par an.
La pauvreté s’étend pendant que la fortune des 0,1% des français les plus aisés a augmenté d’un quart depuis 2017. La France ne manque pas d’argent mais de justice sociale. Une revalorisation immédiate de nos pensions, 100€ tout de suite, puis 300€, est nécessaire.
Mais nous demandons surtout le retour à l’indexation des pensions sur le salaire moyen.
- Nous réclamons également la prise en charge de la perte d’autonomie à 100% dans la branche maladie de la Sécurité Sociale et refusons la création de la 5ème branche de la Sécu, car elle sépare ce qui relève de la santé de ce qui relève du handicap, alors que ceux-ci sont étroitement liés ; elle remet en cause le principe de la solidarité intergénérationnelle, en faisant peser son financement en grande partie sur les seuls retraités, et ouvre la porte aux assurances privées. Nous réclamons aussi la création d’un grand service public de l’autonomie.
- La crise sanitaire actuelle met en évidence le rôle primordial du service public de santé. Plus généralement, nous avons besoin de services publics de proximité accueillant physiquement les citoyens
- Il nous faut un vaccin anti-covid produit massivement et rapidement pour toutes et tous.
Macron gère la crise en toute opacité en s’appuyant sur un « conseil de défense » qui n’a aucune légitimité démocratique et le gouvernement a fait le choix de confier la répartition des vaccins au cabinet privé américain Mc Kinsey et la gestion des rendez-vous à la plate-forme privée Doctolib, au lieu de s’appuyer sur des organismes publics comme la CPAM, par exemple. Il faut passer des heures pour tenter d’obtenir un rendez-vous car l’approvisionnement en vaccins ne suit pas. La production des vaccins est soumise à la loi du marché et au bon vouloir des groupes pharmaceutiques. Sanofi, qui a bénéficié des subventions d’Etat, a augmenté ses profits de 340% en 2020 et supprimé, en pleine pandémie, 1700 emplois dont 400 postes de chercheurs. Nous demandons que les brevets des vaccins deviennent des biens publics, que les labos pharmaceutiques soient réquisitionnés et que soit créé un pôle public du médicament.
- De même, nous exigeons que les hôpitaux et les EHPAD soient dotés du matériel et des personnels soignants nécessaires. En pleine pandémie et au nom du « tout ambulatoire », la suppression de lits se poursuit (7200 entre 2017 et 2020) et la loi de finances de la sécurité sociale 2021 fait 4 milliards d’économies sur le budget de l’hôpital public.
Le Conseil départemental d’Ille et Vilaine veut recruter des étudiants pour les EHPAD. Certes, la crise a plongé beaucoup d’étudiants dans une situation très difficile. Mais ce dont les EHPAD ont urgemment besoin, ce sont de personnels médicaux-sociaux qualifiés et bien rémunérés, justement ceux qui sont formés dans nos lycées professionnels !
Après la fermeture de la maternité et du service de réanimation de Dinan, nous avons les craintes les plus fortes que les réorganisations d’hôpitaux accentuent ce mouvement et nous nous inquiétons du fait que la lettre de cadrage concernant ceux de St-Malo et Dinan n’ait toujours pas été rendue publique alors que le projet est déjà lancé.
Pour nous, ce projet ne doit pas se traduire par un simple développement de l’ambulatoire. Il doit maintenir et développer l’ensemble des spécialités existantes sur les deux sites de Saint-Malo et Dinan pour garantir une accessibilité à des soins de proximité pour toutes et tous, maternités comprises, dans des hôpitaux 100% publics.
Enfin, nous combattons la tendance à opposer les générations entre elles et à les mettre en concurrence. Certains osent même affirmer que « toutes les vies n’ont pas le même prix » et sous-entendent que les plus âgés pourraient renoncer à leur espérance de vie.
C’est inacceptable, insoutenable moralement et dangereux pour la cohésion sociale, nous avons besoin de solidarité !
Non les retraités ne sont pas des privilégiés et, après leur vie professionnelle, ils restent très utiles à la société ! Ils ont déjà payé un lourd tribut à l’épidémie de coronavirus.
Continuons à nous battre pour la revalorisation de nos pensions et le développement de services publics de santé de qualité.
L’argent existe pour plus de justice sociale !
* L'inter-syndicale réunit : CGT, FSU, FO, Solidaires
Pour éclairer la réflexion de la coordination sur la démocratie sanitaire
Le 30/03/2021
La coordination "Le Monde d'Après de Saint-Malo"est mobilisée
sur l'enjeu de la "démocratie sanitaire".
La démocratie sanitaire, qui consiste à informer, à faire choisir librement et à faire participer les citoyens aux politiques de santé, existe-t-elle ? Durant la longue crise du Covid-19, elle a été pratiquement réduite à néant. État des lieux et éclairages inquiets de Barbara Stiegler.
Barbara Stiegler est professeuur des Université à Bordeaux où elle dirige le master interdisciplinaire "soins, éthique, santé" à l'université Bordeaux Montaigne. Elle publie dans la collection "Tract Gallimard", "De la démocratie en pandémie".
Elle présente son ouvrage dans un entretien très riche avec Pierre Coutelle,
sur la chaîne de la librairie mollat
Signez et faites signer la pétition contre "les citoyens référents" à Saint-Malo
Le 25/03/2021
La coordination a décidé de faire circuler une pétition contre la mise en place de "citoyens-référents" par la municipalité de Saint-Malo
Elle sera remise au maire au cours du prochain conseil municipal.
Téléchargez le formulaire, recueillez des signatures dans votre entourage ou participez à sa diffusion lors des manifestations et évènements à venir.
2021-03-25-petition.pdf (261.69 Ko)
Et aussi signature en ligne sur change.org
Loi sécurité globale, une pétition adressée aux sénateurs sénatrices d'Ille et Vilaine
Le 23/03/2021
A l'appel du Club de la presse de Bretagne, des sections rennaises de la Ligue des Droits de l'Homme, Attac, Europe Ecologie Les Verts, Amnesty International et le SNJ-CGT, la coordination rennaise Stop loi Sécurité globale lance une lettre ouverte aux sénateurs.trices d'Ille-et-Vilaine afin de permettre aux citoyen.ne.s d'interpeler leurs élu.es.
Cette lettre et les signatures récoltées en ligne et sur les marchés du département seront remis avant le 18 mars, jour du vote de la loi au Sénat, en mains propres ou par voie postale aux sénateurs d'Ille-et-Vilaine : Françoise Gatel, Dominique de Legge, Sylvie Robert et Daniel Salmon. Si vous le souhaitez, vous pouvez également télécharger la lettre en bas de page et l'envoyer individuellement à votre élu.e.
Pour lire le texte de la lettre pétition cliquez ICI
Une déambulation pour une vraie loi climat, samedi à Saint-Malo
Le 23/03/2021
Unis pour le Climat Saint-Malo
et la "Convention citoyenne pour le climat"
appellent à une manifestation Samedi 27 Mars,
pour exiger une "vraie loi climat".
Elle prendra la forme d'une déambulation qui partira à 14 h 30 de la place Bouvet (Mairie de Saint-Servan) et s'achèvera sur l'esplanade Saint-Vincent (Intra-muros).
La coordination le "Monde d'Après" ne peut se tenir à l'écart de cette initiative. Elle relaie donc cet appel à manifester pour dénoncer les manœuvres du gouvernement et de la majorité visant à brider le débat parlementaire et à limiter l’impact des travaux de la convention citoyenne.
Au delà, la coordination conduira un débat sur l'intérêt et les limites des propositions législatives élaborées par la convention citoyenne avec les organisations et citoyen.ne.s non affilié.e.s, avec pour objectif de définir sa position sur les questions d'environnement et de lutte contre le changement climatique
.
Une émission en direct sur les réseaux sociaux
Le 15/03/2021
La Coordination nationale #StoploiSécuritéglobale attaque cette semaine capitale en réalisant une émission en direct sur Twitch, Facebook et Youtube, diffusée lundi,à 21 h. Pour la voir ou la revoir.
Appel à manifester, Samedi 20, à Saint-Malo
Le 13/03/2021
LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE, LOI SÉPARATISME, CITOYENS RÉFÉRENTS…
NOUS N’ACCEPTONS PAS CES ATTEINTES Á LA DÉMOCRATIE
La coordination « Le Monde d’Après* » du Pays de Saint-Malo s’est engagée dès sa création pour la défense des libertés démocratiques sérieusement menacées par les initiatives de l’actuel gouvernement en matière de sécurité publique. C’est ainsi qu’elle s’est mobilisée dès le 1er mai 2020 pour la défense du droit de manifester, mis en cause par l’actuelle gestion de la crise sanitaire qui entrave l’organisation des rassemblements ou des manifestations.
Les mesures liberticides prises depuis l’élection du président Macron en 2017
Le 04/03/2021
Dans le cadre d'une Intervention publique prononcée à l'occasion du rassemblement organisée à Saint-Malo le 28 novembre contre le projet de loi « Sécurité globale » Charles Maurices de "Solidaires 35 Pays Malouin" a établi - au nom de la coordination, la Liste des principales mesures liberticides prises depuis l’élection de Macron en 2017.
- Dès son arrivée au pouvoir, Macron met fin à l’état d’urgence instauré au lendemain des attentats de novembre 2015. Mais la loi du 30 octobre 2017 « renforçant la sécurité intérieure » intègre certaines des principales dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun. Les assignations à résidence, les perquisitions de jour comme de nuit, la dissolution d’associations et la fermeture des lieux de culte sont maintenant utilisables par les autorités administratives sans l’intervention d’un juge.
- La loi contre les fausses nouvelles « loi relative à la lutte contre les manipulations de l’information en période électorale » (novembre 2018) donne le pouvoir à l’Etat de déterminer le caractère erroné de l’information. La pente vers la propagande d’Etat est ainsi ouverte.
- La loi asile et immigration (10 septembre 2018) présentée par Gérard Collomb « rend les procédures encore plus difficiles pour les plus vulnérables » (propos tenu par la présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme). Jacques Toubon, défenseur des droits estimait que le demandeur d’asile était maltraité. La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, a fait part de « ses vives inquiétudes pour les droits fondamentaux des personnes étrangères ».
- La loi sur le secret des affaires 30 juillet 2018. Le but officiel : protéger les entreprises des concurrents en leur garantissant des protections plus importantes pour leurs secrets stratégiques. Les conséquences sont désastreuses pour les journalistes et les lanceurs d’alerte qui voudraient dévoiler des manquements importants de la part des entreprises. Selon l’ONG Anticor, à cause d’une définition trop large du secret des affaires, les laboratoires Servier auraient échappé au scandale du Médiator et personne n’aurait entendu parler des « Panama papers », des « Paradise papers », du « Diesel gate » ou de l’affaire UBS.
- La loi anticasseur (2019) a été censurée dans son article principal par le Conseil constitutionnel. Cet article prévoyait la possibilité pour les autorités administratives et non plus judiciaires d’interdire à certaines personnes de manifester sur la base de libellés les plus vagues, de simples présomptions.
- Le Conseil de déontologie journalistique (2019). A ce propos, d’après le journaliste du Point Emmanuel Beretta, Macron a déclaré en février 2019 « Le bien public c’est l’information…Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Il faut que pour cette part- là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. ». Un conseil de déontologie journalistique a vu le jour et a tenu sa première séance le 2 décembre 2019.Derrière le prétexte de la déontologie, pointe le risque d’un contrôle étatique renforcé qui bride la liberté de la presse.
- La loi Avia contre la haine en ligne (avril 2020). L’absence de garanties juridiques pour juger de la nécessité de retirer de façon expresse les contenus litigieux a amené le Conseil constitutionnel à censurer lourdement cette loi.
- La loi sur la recherche votée définitivement ces jours derniers permettra de museler les mobilisations étudiantes par un délit d’entrave. Le gouvernement dit qu’il ne s’agit que d’empêcher l’intrusion d’éléments extérieurs mais la rédaction du texte n’empêchera pas qu’il soit utilisé contre des étudiants qui occuperaient un amphi ou une faculté. Les peines prévues sont très lourdes : 3ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si les faits sont effectués en réunion.
- Il ne s’agit pas d’une loi mais d’une mesure administrative. Le gouvernement profite de la stupéfaction et de l’effroi provoqués par l’assassinat de Samuel Paty pour dissoudre le Collectif contre l’islamophobie en France, association dont la raison d’être consiste à dénoncer et à lutter contre les actes et les discriminations dont les personnes de confession musulmane sont victimes. On peut être en désaccord avec son activité mais cette association ne prêche pas le djihad et n’organise pas d’attentats. Elle n’approuve pas les attentats. Il s’agit d’une atteinte claire à la liberté d’expression et d’association. Cela n’a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme.
- La convocation par la DGSI (service de renseignement) de journalistes ayant accompli leur travail de journalistes d’investigation : Ariane Chemin du Monde pour un article sur l’affaire Benalla, 4 journalistes du média d’investigation « Disclose » pour avoir publié un document confidentiel défense révélant que les armes françaises vendues à l’Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis sont utilisées dans la guerre se déroulant au Yémen, Valentine Oberti et 2 autres salariés du média « Quotidien ». L’objectif étant, en contradiction avec la loi qui protège les journalistes, d’obtenir leur source mais aussi de les empêcher de publier de nouveaux documents confidentiels en les menaçant.
Evidemment, n’oublions pas dans cette liste la loi Sécurité globale que l’intervenant précédent vient d’analyser.
Si l’on ajoute à cela une gestion violente des manifestations dont le but est de dissuader les gens de manifester, une institution policière gangrenée par le racisme et multipliant des bavures qui sont devenues systémiques, nous avons un ensemble très inquiétant.
Limiter la liberté d’informer, le droit de manifester, de mener des luttes sociales, cela fait sens. Ce qui se met en place sous nos yeux c’est un capitalisme autoritaire qui s’attaque au socle démocratique républicain.
C’est le pendant du néolibéralisme. Macron s’est attaqué au code du travail (la loi EL Khomri votée sous Hollande lui est apparue insuffisante), aux retraites et aux retraités, aux chômeurs, aux immigrés, aux services publics dans leur ensemble. Il affaiblit la sécurité la Sécurité sociale avec pour objectif de la détruire. Il a mené une politique de redistribution à l’envers, il a pris aux pauvres pour donner aux riches. Il a distribué aux entreprises sans contrepartie ni contrôle des sommes très importantes qui ont enrichi les actionnaires sans ruisseler sur le peuple.
Cette politique au service des actionnaires et des financiers augmente les inégalités et les déséquilibres sociaux.
Dans quelque temps, la sortie de crise sanitaire verra ce pouvoir, au nom de la crise économique, mettre en place des mesures austéritaires violentes qui généreront des contestations. L’Etat autoritaire qui se constitue servira alors à nos dirigeants à museler la protestation.
Le néolibéralisme économique ne se conjugue pas facilement avec les libertés publiques. Souvenons-nous que la première expérience de néolibéralisme dans le monde a eu lieu au Chili, suite à la mise en place de la dictature de Pinochet en 1973.
Nous devons tout faire pour empêcher cette dérive liberticide. Justice et liberté, c’est le sens des combats que nous devons continuer à mener, avec l’espoir de changer enfin le cours des événements. Sans oublier la crise climatique qui est devenue cruciale.
Pas question de négocier la liberté d’informer !
Le 04/03/2021
Le combat contre les lois liberticides continue. Préserver la liberté de la presse en est un aspec central.
Philippe de Vandeuvre, co-président du Club de la presse de Bretagne avait préparé cette intervention pour la manifestaion du 16 janvier.
Il est important aujourd’hui de faire preuve de militantisme et de conviction dans nos actions et jusqu’au retrait de ce la proposition de loi « Sécurité globale ». Le nombre croissant d’opposants à ce texte liberticide est la preuve que l’on ne peut bafouer impunément des droits fondamentaux comme celui d’informer.
C’est la preuve que l’on ne peut empêcher les professionnels de l’information qui sont garants de cette liberté de faire leur métier.
C’est la preuve qu’en France, pays des libertés et des droits de l’Homme, les journalistes ne sauraient être à la botte du pouvoir.
D’autant que ce projet de loi enfin s’inscrit dans la continuité de textes tous plus répressifs et délétères pour la liberté d’informer. Car il ne faut pas oublier que la scandaleuse loi sur le secret des affaires et la non moins lamentable législation sur les infox et autres fake news sont déjà venues restreindre la capacité des journalistes à exercer librement leur métier.
Le gouvernement doit entendre ce message et retirer le projet de loi liberticide qu’il prétend dénommer sécurité globale. Car il est en réalité source d’insécurité pour les journalistes et pour tous les citoyens.
Souvenez vous de Manon, de Rémy ou encore plus récemment de Michel. Tous ont en commun d’avoir pâti d’avoir subi des violences policières. Certes, ces violences sont exceptionnelles. Mais elles existent ! Et le nier seraient nier la réalité !
Nous ne pouvons donc tolérer que l’on nous interdise de pouvoir contrôler ceux à qui nous, citoyens, avons délégué l’usage de la force. C’est une prérogative que nous avons concédé à ceux censés nous protéger. Mais ce n’est pas un blanc seing.
Et vouloir nous interdire d’informer, de vous informer c’est tendre vers l’arbitraire. Car la libre circulation de l’information est garante du bon fonctionnement d’une société démocratique.
Pas question donc de négocier la liberté d’informer !
Sur le dispositif "citoyens référents" un débat approfondi qui ouvre des perspectives.
Le 01/03/2021
Le 16 Février la coordination "Le Monde d'Après" organisait un premier débat en conférence vidéo sur le projet municipal de "citoyens référents". Quarante sept personnes mobilisées à l'appel de la coordination pour la défense des libertés publiques ont participé à trois groupes de travail pour analyser ce qui fonde ce projet de mobilisation des citoyen.ne.s pour sécuriser la ville !
Vous n'avez pu participer au débat et ce projet vous inquiète et vous mobilise, nous avons enregistré et rédigé la synthèse des trois groupes.
La coordination va suivre attentivement la mise en place de ce projet par la municipalité et poursuivra la sensibilisation et la mobilisation citoyenne pour qu'il y soit mis un terme ou pour en limiter les effets néfastes.
La coordination « Le Monde d’après » s’inquiète des lenteurs de la campagne vaccinale à Saint-Malo
Le 26/02/2021
Dans la situation sanitaire présente, la coordination locale "Le Monde d’Après" s’inquiète de la lenteur de la campagne vaccinale dans notre région comme sur le plan national .
Commencée, début janvier dans les établissements de soins puis le 18 janvier au Centre du Naye, la vaccination n’avait touché au 14 février que 6.664 personnes, dont seulement 1517 avaient reçu le nombre complet de doses. Le centre du Naye ne disposait que de 300 doses par semaine. Sachant que dans le bassin de Saint-Malo le nombre des personnes âgées de plus de 75 ans est de l’ordre de 20.000, on mesure que le rythme de la campagne vaccinale est très insuffisant et que la protection des personnes volontaires les plus exposées aux formes graves de la Covid-19 ne pourra être acquise que dans plusieurs mois. Quant aux autres personnes, l’horizon reste très lointain.
On nous annonce que le centre du Naye va disposer à partir du 1er mars de 800 doses par semaine ainsi que des disponibilités en vaccin Astra Zénéca, dont l'administration est connue, par ailleurs, pour avoir généré des effets secondaires significatifs. L'évolution annoncée est certes appréciable. Il n'en demeure pas moins que la coordination locale entend reprendre à son com^te les initiatives de centaines d'associations, d'organisations syndicales, sociales et politiques, nationales et européennes.
A PROPOS DU PROJET DE RE-ORGANISATION HOSPITALIERE DU TERRITOIRE SAINT-MALO - DINAN
Le 24/02/2021
Ainsi donc, le directeur de l’Agence Régionale de Santé, le directeur du Groupement Hospitalier de Territoire (hôpitaux publics de Saint-Malo, Dinan et Cancale), les maires de ces trois communes et les médecins président.es des Commissions médicales viennent de signer une lettre de cadrage, décrivant le futur de l’organisation hospitalière de notre région. Cette signature a fait l’objet d’un certain battage médiatique. Pour autant, le contenu de la lettre de cadrage n’a pas été rendu public de même d’ailleurs que l’étude du cabinet Rossetti (M Santé Conseil) sur laquelle il s’appuie. Dans ces conditions de relative opacité, on est contraint de raisonner avec prudence par rapport à cette annonce et sur la base de la communication officielle.
Deux orientations majeures
La Coordination « Le Monde d’après » appelle à 2 rassemblements samedi 30 janvier à Saint-Malo
Le 27/01/2021
Lois et décrets liberticides, ça suffit
28 novembre, 12 décembre, 16 janvier et maintenant 30 janvier. Les actions contre la loi dite de « sécurité globale », le projet de loi «confortant les principes de la République » et les décrets élargissant les possibilités de fichages policiers se poursuivent à Saint-Malo comme dans toute la France depuis la fin novembre. Cette action s’inscrit dans le mouvement impulsé au niveau national par le collectif Stop Loi de Sécurité Globale qui rassemble une cinquantaine d’organisations et une quinzaine de medias.
Le Sénat examinera le projet de loi « sécurité globale » en mars. L’Assemblée Nationale a engagé ces derniers jours, l’examen du projet de loi "confortant les principes de la République". La Coordination « Le monde d’après » veut rencontrer la population pour l’informer, l’alerter et échanger avec elle sur les mises en cause, au travers de ces textes, de nombreuses libertés individuelles et collectives qui constituent le socle de notre système démocratique.
Ces deux projets de textes s’ajoutent au rejet par le Conseil d’Etat du référé visant à suspendre l’application des décrets pris début décembre pour étendre le fichage des personnes sur la base d’opinions politiques, d’appartenances syndicales ou de données de santé. Ils constituent autant de signes d’alerte sur la dérive autoritaire qui marque l’action du pouvoir actuel, sans parler des tentatives d’intimidation policière lors des récentes manifestations contre les textes en question.
Le 15/01/2021
Le gouvernement, en accord avec la direction d’EDF et la Commission européenne, prépare activement le démantèlement d’EDF – nommé projet « Hercule » – susceptible d’être adopté, par voie d’ordonnance (sans débat ni possibilité d’amendement pour les parlementaires), sous la forme d’un article de la future loi issue de la convention citoyenne sur le climat.
Lois et décrets liberticides, ça suffit !
Le 12/01/2021
Retrait de la proposition de loi Sécurité Globale, du projet de loi “séparatisme” et des décrets étendant les fichiers policiers