Synthèse de l’atelier N°3
Faire le constat et réfléchir au rôle des politiques et services sociaux en matière de prévention de la délinquance et promotion du mieux vivre ensemble.
=> Quelle politique sociale à Saint Malo ?
→ On a plus le sentiment d’un empilement de décisions sectorielles plutôt que d’une politique globale de nature à traiter le problème de façon systémique.
→ On s’étonne d’un changement d’attitude du maire impliqué dans les questions sociales pendant son mandat de député. Les citoyens référents relèvent-ils d’une démarche clientéliste vis à vis de ses soutiens qui se recrutent pour une part au sein des catholiques traditionalistes).
=> Quels moyens sont à disposition des organismes sociaux ? Pour quelles missions ?
→ Le CCAS : moyens constants pendant la mandature Couasneau, Renoult, Lurton.
→ Passage du dossier des « politiques de la ville » de la compétence de la commune à celle de l’agglomération ? Quelle conséquences ? Quelle amélioration ? Quelle proximité avec la population ?
=> Comment agir dans les quartiers ?
Il faut combattre la peur avec de l’humain. La réponse n’est pas que sécuritaire et la solution ne se pose pas uniquement en terme d’accroissement de la surveillance et de la répression
→ Combattre le sentiment d’insécurité, injustifié dans les beaux quartiers de Saint Malo.
→ Remédier à la faiblesse du dispositif d’animateur social de quartier (Quelle équipe de prévention sur La Découverte et à la gare ?). Arrêter la désagrégation du service public par le manque de personnel. Augmenter les moyens donnés aux associations.
→ Faire évoluer les fonctions des Maisons de quartier, au-delà du prêt de salles pour, y installer des professionnels de l’accompagnement et du développement social
=> Au delà de Saint-Malo, le groupe a relevé dans plusieurs communes du pays une inflexion des politiques communale vers plus de surveillance (vidéo surveilance notamment.).
→ Cela coincide avec des campagnes de communication des services de l’Etat auprès des maires en appui de la circulaire Déméter.
→ C’est aussi une conséquence de l’évolution des populations dans le sens d’une gentrification des communes littorales ou proches du littoral, là où s’installent les CSP+ qui renchérissent le marché immobilier. Ils craignent pour leur tranquillité et pour leurs biens et ont le soucis de les protéger.
=> Enfin les participants constatent un défaut d’informations précises sur la mise en œuvre du dispositif de citoyens référent : où on en est des décisions, quel profil de recrutement ?...
→ Et l’un d’eux pose une question stratégique Si on avait été mieux informés et plus tôt n’aurait-il pas fallu participer à l’appel à candidature pour tester les critères de sélection et pour tenter de l’infléchir le dispositif de l’intérieur ? Poser la question fait réfléchir mais n’entraîne l’adhésion automatique.