L'hôpital en souffrance
"On a commencé à penser d'abord à la dépense avant de penser aux patients et cela pose problème : parce qu'on est là. On a un peu mis dans la tête le personnel hospitalier qu'il fallait qu'il y ait une rentabilité de notre activité. Est ce que l'hôpital doit être rentable ? Est ce que l'école doit être rentable ? Ce sont de grands services publics de la nation. Est-ce qu'il faut accepter cette logique de rentabilité ? Je ne crois pas", affirme président de la Commission médicale d’établissement des hôpitaux de Paris.
"Aujourd'hui, on a du mal à trouver du personnel à l'hôpital pour travailler la nuit ou le week-end. Ce sont des travaux qui sont durs, pénibles et pas assez rémunérés. Mais on n'a pas le choix. Les patients sont là le jour, la nuit, le week-end, 365 jours par an. Donc il faudra, si on veut garder du monde l'hôpital, mieux rémunérer le personnel", ajoute-t-il.