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Anna, médecin de quartier populaire
Le 10/02/2023
Trouvé sur le site du Web Magazine "Histoires Ordinaires", ce portrait de Anna, jeune médecin exerçant au sein du cabinet médical collectif Asclepios, au cœur du quartier de Villejean à Rennes. A LIRE ICI
Une occasion aussi de voir comment une part importante des professionnels de santé se sont organisés collectivement sur ce quartier, en lien avec des habitants, pour assurer à la population des parcours de santé de qualité. On y apprend ainsi que :
Sur le quartier de Villejean travaillent 90 professionnels de santé dont quatorze médecins généralistes. Quatre espaces collectifs de santé regroupent une part importante d'entre eux.
- L a Maison médicale Asclépios (on l'appelle le plus souvent cabinet Kennedy) 53, cours Kennedy, réunit quatre médecins associés, et emploie deux secrétaires.
- La Maison médicale Churchill, ( 6 avenue Winston Churchill) regroupe cinq médecins généralistes, une rhumatologue, trois kinésithérapeutes et deux infirmières.
- La Maison de santé Armagnac (1 rue d'Armagnac) réunit quatre médecins, trois infirmières et infirmiers.
L'association Avenir Santé Villejean Beauregard est située dans l'Espace Santé (7 rue de Normandie). L'ASVB gère la Maison de Santé Pluri-professionnelle Nord-Ouest qui regroupe 90 professionnels de santé, répartis sur 24 lieux différents dans les deux quartiers de Villejean et Beauregard. Le but premier de l’association est d’améliorer l’accès aux soins des patients.
Le 01/02/2023
André GRIMALDI présente à sa façon cette étude de l'IRDES
Cet article de l'Irdes sur le financement du travail en équipe pluriprofessionnelle montre l'importance pour ce faire des infirmières (dont les infirmières Asalée ) et des assistants médicaux .
Il montre aussi l'obstacle que représente le paiement à l'acte défendu par les libéraux canal historique se qualifiant eux mêmes ironiquement de "médecins de demain". Comme quoi l'avenir marche parfois à reculons.
L'hospitalo-centrisme a bon dos pour expliquer l'incroyable retard dans la construction d'un service de la médecine de proximité de premier recours travaillant en équipe pluriprofessionnelle.
L'ironie est d'autant plus grande que depuis 2004 (introduction de la T2A), 2005 (création de pôles), 2009 (loi HPST) les gouvernements successifs
n'ont eu de cesse d'abîmer les équipes de soins hospitalières en dissolvant les services dans des pôles de gestion, en supprimant des postes de secrétaires médicales et en transformant les infirmières en pions interchangeables au nom de la polyvalence et de la mobilité. Les ministres successifs ont toutes et tous depuis 20 ans prétendu "sauver l'hôpital" en appliquant depuis 20 ans la même politique géniale de l'hôpital public entreprise commerciale ne sélectionnant ni ses "clients" ni ses activités soumis à une contrainte budgétaire cumulative et subissant la concurrence du privé (à but lucratif ou non lucratif) choisissant ses activités et sélectionnant ses clients.
Finalement ils et elles ont participé à la destruction de l'hôpital sans avoir construit la ville. C'est ce que, toujours avec le même sens de l'ironie on a appelé, "le tournant ambulatoire".
Et tout ça avec 11à 12% du PIB et dans un déni quasi total de démocratie. La démocratie est remplacée par les voeux présidentiels au monde de la santé.
Mais au bout du chemin il y a Ramsay et Elsan ... Et qui vous savez!
275 les usages des financements experimentaux ipep et peps dans 5 maisons de sante pluriprofessionnelles msp (554.03 Ko)
Où en est le projet de restructuration des hôpitaux publics de Saint-Malo et Dinan ?
Le 28/12/2022
La coordination "Le Monde d’Après du pays de Saint-Malo" et le collectif "Dinan diver’Cité"
ont rencontré l’ARS, la direction du Groupement Hospitalier Territorial et le Maire de Saint-Malo.
Ne pas confondre communique et informer, pour faire vivre une démocratie sanitaire.
En matière de conduite du projet et de communication nos deux délégations ont fortement contesté les méthodes de l’ARS visant à créer du consentement au détriment d’un processus permanent et documenté d’information, et écartant de fait des acteurs de terrain (élu.e.s, organisations citoyennes) au moment des choix.
La transmission seulement aujourd’hui à nos organisations de la lettre de cadrage du projet produite en fév 2021 et jamais rendue publique, illustre ce management de projet directif et opaque,
Une reconnaissance de la pertinence de nos analyses et interrogations.
S’il a fallu forcer la porte pour obtenir ces audiences, les échanges marquent cependant - à travers nous - une reconnaissance de la capacité des citoyen.nes à s’approprier ce dossier complexe et à contribuer à la réflexion sur le projet. Nous avons fait connaître notre volonté de nous inscrire dorénavant dans le processus d’élaboration.
Des engagements « ambitieux », sous fortes contraintes
Nos interlocuteurs ont clairement affirmé la nécessité d’agir fortement contre le risque de dépérissement des deux établissements (vétusté des installations, maintien et recrutement des personnels…) et manifesté leur volonté de faire du nouvel outil un établissement attractif. Mais ils font état également des contraintes fortes en matière de financement et de mise en concurrence -de fait- des établissements publics au plan régional
Un projet médico soignant partagé (PMSP) détaillé mais dont la soutenabilité à court et long terme pose question.
- Un processus de fusion réaffirmé et théoriquement cohérent.
Le projet prend en compte la nécessité d’une articulation entre les soins hospitaliers, leur amont et leur aval et cherche à apporter les réponses aux problèmes d’installation de jeunes médecins sur tout le territoire. Il s’inscrit dans un processus de fusion des établissements de Saint-Malo – Dinan – Cancale en termes d’organisation des soins, de gestion des ressources humaines et des compétences médicales et non médicales, mais aussi dans une logique de complémentarité des sites fondée sur un modèle d’organisation et de division du travail issu du monde de l’entreprise.
- Une complémentarité qui pose question.
Elle se base sur des équipes de spécialistes intervenant sur les différents sites mais avec « une gradation » et donc une hiérarchisation des activités entre les structures de proximité (Cancale, Dinan, Saint-Malo cœur de ville) et l'hôpital territorial (à Saint-Malo Ce dernier, décrit comme disposant d’un « plateau technique de haut niveau » aurait pour fonction « le plus lourd, le plus sévère y compris en termes d’urgence. En revanche, si on nous affirme qu’un service d’urgence 24h/24 avec SMUR serait maintenu à l’hôpital de Dinan les activités de spécialités n’y seraient plus pratiquées qu’en ambulatoire (consultations, hôpital de jour, explorations…). On nous assure que cette « perte de substance » qui vient s’ajouter à la fermeture de la maternité et qui ne peut que heurter la culture de cet hôpital millénaire, serait compensée par l’implantation du plateau unique de rééducation fonctionnelle, d’un centre de maladies chroniques et du renforcement du pôle de médecine gériatrique.
Plusieurs problématiques restent pendantes et nous y reviendrons.
On aura compris qu’à la suite de nos échanges avec les porteurs du projet, notre perplexité et nos doutes sur ce projet demeurent. Sans évoquer à ce stade la question de son financement, sa mise en œuvre et sa pérennité, basées sur la mobilité et le recrutement de professionnel.les dans le contexte actuel et encore à venir, sera-telle soutenable dans la durée ?
- Dans le contexte actuel de la démographie médicale et des professionnel.les de santé, comment la médecine de ville pourra assumer la charge accrue dans le suivi des soins et de l’hospitalisation à domicile, conséquence de la volonté de réduire le temps d’hospitalisation à l’hôpital et de réduire les capacités en lit ?
- Comment permettre à l’hôpital public d’assurer le pilotage stratégique du système hospitalier et de soins primaires et de suite, entre établissements publics, établissements privés non lucratifs ou lucratifs, médecins et soignants libéraux ?
- Comment assurer la permanence du soin pour tou.te.s dans un système accordant une plus large place aux services numériques et multimédias (télémédecine, téléconsultation)
- Quelle politique pour les villes et agglomérations d’aménagement et gestion de "centres de santé" pour faciliter la médecine de groupe, la médecine salariée afin de résorber et lutter contre les déserts médicaux ?
Le 12/12/2022
Depuis plus de 18 mois la coordination porte une parole citoyenne sur le projet de restructuration des établissements du groupement hospitalier de la Côte d'Emeraude : Saint-Malo, Cancale et Dinan. Elle a alerté les élu.e.s du secteur sanitaire N°6, en leur adressant son dossier « La santé du futur se décide maintenant ». Ce dossier présentait :
- les résultats d’une enquête auprès de la population,
- les interrogations et les inquiétudes suite au défaut d’information sur ce projet ;
- des témoignages de patient.e.s sur les difficultés de fonctionnement du service public de santé sur notre territoire.
Dans cette logique, la coordination a obtenu de rencontrer le directeur de l’Agence Départementale de Santé ainsi que le directeur du Groupement hospitalier du territoire Rance – Emeraude (Le 14 Décembre).
Monsieur Lurton, Maire de Saint-Malo, Président de Saint-Malo-Agglomération et du Conseil de Surveillance a également été destinataire d’une demande d’audience de notre part le 13 octobre dernier. Mais depuis, rien !
La Coordination Le Monde D’Après organise un rassemblement devant la mairie de Saint-Malo
le vendredi 16 décembre à 14h
afin qu’une délégation soit reçue et que nous puissions connaître les réponses à nos questions.
Au lendemain de la présentation du projet de restructuration à l’avis du Conseil National de l’Investissement en Santé (le 15 Décembre) et au moment où le service public hospitalier souffre d’un manque criant de capacités d’accueil tant des patient.es que du personnel, il est urgent que le contenu de ce projet soit rendu public et que le président du Conseil de Surveillance fasse connaître sa position sur les secteurs relevant de la politique de la ville en matière de santé.
Compte rendu de l'audience à l'ARS
Le 03/12/2022
Le Directeur départemental de l’ARS 35 a reçu une délégation citoyenne composée de 2 membres de la coordination Le Monde D’Après, du collectif Dinan diver’Cité et du maire de la commune de Lanvallay parlant au nom des élus des communes de la frange sud du pays de Dinan et de Dinan agglomération.
Quelques confirmations.
Sur l’enveloppe financière en cours de finalisation sur une base de 480 millions dont 150 financés par une subvention de l’ARS. Elle sera présentée mi-décembre à la Commission Nationale des Investissements de Santé pour validation. Pas d’autre précision sur les 330 millions à financer par emprunt par le Groupement Hospitalier et la gestion de l’endettement qui en découlera.
Sur le positionnement des 3 sites : Cancale sans changement, Saint-Malo serait le lieu d’implantation du plateau technique. Pour Dinan, le directeur départemental indique l’ouverture d’une offre médecine de spécialité permanente (sans lit d’hospitalisation complète !) et d’un accueil des urgences de premier niveau avec déchocage à l’hôpital à Dinan, étude d’une « maison des naissances » à imaginer pour pallier les effets négatifs de la suppression de la maternité et ouverture d’un service de soins de suite et de rééducation.
L’ARS affirme sa volonté de rendre le système hospitalier « attractif » pour fidéliser des spécialistes et lutter contre la désertification mais aucune perspective concrète n’est donnée sur la solution à apporter pour remédier à la crise de la démographie des professions de santé (médecins et paramédicaux) sur les 7 prochaines années, à part la montée en puissance des nouveaux métiers soignants aux responsabilités élargies (infirmièr.e de pratique avancée,…).
Beaucoup d’interrogations subsistent.
Quelle sera la capacité globale du projet en termes de lits d’hospitalisation à temps complet ? Qu’en sera-t-il des fermetures pour les fermetures envisagées à l’hôpital de Dinan. Comment réduire les capacités d’accueil et faire face à la croissance de la population, à son vieillissement et aux pics d’activité. Comment prévenir le risque de voir de plus en plus de patients passer des sur des brancards dans les couloirs des urgences.
Quel sera rôle de l’hôpital public dans le fonctionnement du système sanitaire : le principe du rôle de pilotage est réaffirmé sans précision sur le partage des spécialités et des services avec les structures privées. C’est la porte ouverte pour une privatisation accrue du système de santé ainsi que cela peut être observé dans de nombreux territoires
Quel sera le dispositif de soins post-hospitalisation? Cela reste totalement flou et on peut douter de la capacité de la médecine de ville à venir en appui à l’hôpital, alors que les praticiens sont d’ores et déjà en nombre insuffisant ou surchargés. Le projet est en discussion au sein du CTPS (Communauté territoriale Professionnelle de Santé) composée de médecins libéraux.
Quelle sera la pérennité d’un tel dispositif qui risque d’induire une fuite supplémentaire de patients vers Rennes ou, dans une moindre mesure, vers Saint-Brieuc provoquera à terme une perte de charge et risque de mettre en péril l’existence même du secteur sanitaire ?
Un constat demeure, celui d’une démocratie sanitaire aux petits pieds.
Seuls les documents finalisés font l’objet d’une communication publique, les éléments discutés en réunion de travail restent circonscrits aux groupes de travail. La population ne peut donc intervenir sur le déroulé de discussions qui la concernent et donc en amont des décisions.
Les élu.e.s de terrain ne sont pas associés à l’aménagement du territoire, ainsi qu’en témoigne le maire de Lanvallay qui dénonce le rôle des agoras organisées par l’ARS, qui se limitent à la communication de décisions déjà prises en leur absence et dont la seconde série a été annulée.
Les représentants des patients dans certaines instances de concertation sont nommés par l’ARS, ce qui interroge sur la transparence en matière de prise de décision Le directeur Départemental de l’ARS 35 rappelle toutefois que les présidents des conseils de surveillance et des Comités Territoriaux de Santé ont toute latitude pour associer les organisations qui le souhaitent à participer aux réunions de leurs instances et à diffuser l’information. Force est de constater que jusqu’à présent, malgré des réponses positives à nos demandes de rencontre des maires de Saint-Malo et de Dinan, ainsi que du directeur du Groupement Hospitalier, il n’a été constaté aucune démarche concrète dans ce sens.
Conférence de Christophe Prudhomme, médecin urgentiste
Le 03/12/2022
Christophe Prudhomme est médecin urgentiste au SAMU 93, porte parole de l'AMUF (Association des Médecins Urgentistes de France). C'est un des grands médecins, syndicalistes, très engagés pour la défense du service public de santé.
Il était l'invité de la coordination LMDA à Saint-Malo le 1° Mars 2022. Un incident technique avait empêché la captation vidéo de son intervention et nous le regrettions tant nous avions appris sur le processus du grand démentellement de l'hôpital public et comment élaborer des solutions pour sortir de la crise.
Vendredi 25 Novembre à Vitré, grâce à LFI, nous avons eu une séance de rattrapage de ce bel exercice "d'éducation populaire" comme le qualifie lui même Christophe Prudhomme.
Voici donc la captation intégrale de son intervention qui vient compléter la conférence remarquée de Fredéric Piéru en Janvier 2022.
Citoyen.ne.s en quête d'informations à l'ARS
Le 02/12/2022
Rendez-vous a été pris et honoré le Lundi 28 Novembre
avec le direction de l'ARS Bretagne par la coordination Le Monde d'Après du Pays de Saint-Malo et le collectif DINAN Diver'cité.
Où en est le projet de restructuration des hôpitaux publics de Saint-Malo, Dinan, Cancale ?
COMMUNIQUÉ
AUDIENCE ACCORDEE PAR L’ARS BRETAGNE
Le Directeur départemental de l’ARS 35 a reçu une délégation citoyenne composée de 2 membres de la coordination Le Monde D’Après, du collectif Dinan diver’Cité et du maire de la commune de Lanvallay parlant au nom des élus des communes de la frange sud du pays de Dinan et de Dinan agglomération.
Quelques confirmations.
Sur l’enveloppe financière en cours de finalisation sur une base de 480 millions dont 150 financés par une subvention de l’ARS. Elle sera présentée mi-décembre à la Commission Nationale des Investissements de Santé pour validation. Pas d’autre précision sur les 330 millions à financer par emprunt par le Groupement Hospitalier et la gestion de l’endettement qui en découlera.
Sur le positionnement des 3 sites : Cancale sans changement, Saint-Malo serait le lieu d’implantation du plateau technique. Pour Dinan, le directeur départemental indique l’ouverture d’une offre médecine de spécialité permanente (sans lit d’hospitalisation complète !) et d’un accueil des urgences de premier niveau avec déchocage à l’hôpital à Dinan, étude d’une « maison des naissances » à imaginer pour pallier les effets négatifs de la suppression de la maternité et ouverture d’un service de soins de suite et de rééducation.
L’ARS affirme sa volonté de rendre le système hospitalier « attractif » pour fidéliser des spécialistes et lutter contre la désertification mais aucune perspective concrète n’est donnée sur la solution à apporter pour remédier à la crise de la démographie des professions de santé (médecins et paramédicaux) sur les 7 prochaines années, à part la montée en puissance des nouveaux métiers soignants aux responsabilités élargies (infirmièr.e de pratique avancée,…).
Beaucoup d’interrogations subsistent.
Quelle sera la capacité globale du projet en termes de lits d’hospitalisation à temps complet ? Qu’en sera-t-il des fermetures pour les fermetures envisagées à l’hôpital de Dinan. Comment réduire les capacités d’accueil et faire face à la croissance de la population, à son vieillissement et aux pics d’activité. Comment prévenir le risque de voir de plus en plus de patients passer des sur des brancards dans les couloirs des urgences.
Quel sera rôle de l’hôpital public dans le fonctionnement du système sanitaire : le principe du rôle de pilotage est réaffirmé sans précision sur le partage des spécialités et des services avec les structures privées. C’est la porte ouverte pour une privatisation accrue du système de santé ainsi que cela peut être observé dans de nombreux territoires
Quel sera le dispositif de soins post-hospitalisation? Cela reste totalement flou et on peut douter de la capacité de la médecine de ville à venir en appui à l’hôpital, alors que les praticiens sont d’ores et déjà en nombre insuffisant ou surchargés. Le projet est en discussion au sein du CTPS (Communauté territoriale Professionnelle de Santé) composée de médecins libéraux.
Quelle sera la pérennité d’un tel dispositif qui risque d’induire une fuite supplémentaire de patients vers Rennes ou, dans une moindre mesure, vers Saint-Brieuc provoquera à terme une perte de charge et risque de mettre en péril l’existence même du secteur sanitaire ?
Un constat demeure celui d’une démocratie sanitaire aux petits pieds.
Seuls les documents finalisés font l’objet d’une communication publique, les éléments discutés en réunion de travail restent circonscrits aux groupes de travail. La population ne peut donc intervenir sur le déroulé de discussions qui la concernent et donc en amont des décisions.
Les élu.e.s de terrain ne sont pas associés à l’aménagement du territoire, ainsi qu’en témoigne le maire de Lanvallay qui dénonce le rôle des agoras organisées par l’ARS, qui se limitent à la communication de décisions déjà prises en leur absence et dont la seconde série a été annulée.
Les représentants des patients dans certaines instances de concertation sont nommés par l’ARS, ce qui interroge sur la transparence en matière de prise de décision Le directeur Départemental de l’ARS 35 rappelle toutefois que les présidents des conseils de surveillance et des Comités Territoriaux de Santé ont toute latitude pour associer les organisations qui le souhaitent à participer aux réunions de leurs instances et à diffuser l’information. Force est de constater que jusqu’à présent, malgré des réponses positives à nos demandes de rencontre des maires de Saint-Malo et de Dinan, ainsi que du directeur du Groupement Hospitalier, il n’a été constaté aucune démarche concrète dans ce sens.
Soignants épuisés et pas entendu à l'hôpital de Saint-Malo
Le 16/11/2022
Ouest France, édition de Saint-Malo, le 16 Novembre 2022
UFC que choisir : Le dossier Accès aux soins
Le 14/11/2022
-> Titre du document : Le dossier "Accès aux soins"
-> Thème d'action : #santé, #démocratie sanitaire
-> Auteur(s) : UFC Que choisir
-> Chapeau de présentation.
Dépassements d’honoraires, déserts médicaux, pénurie de médecins… se soigner est-il devenu un luxe ? Enquêtes, décryptages, études : découvrez toutes les publications de nos experts dans notre dossier consacré à ce sujet.
Le Dossier : https://www.quechoisir.org/dossier-acces-aux-soins-t129/
La carte de l'intolérable fracture sanitaire
Blog Médiapart : Adresse aux français pour stopper la mise à mort de nos Hôpitaux Publics
Le 14/11/2022
Sur le blog MEDIAPART de Laurent THINES un billet intéressant sur la casse de l'hôpital public.
Un rassemblement pour la paix et la réhabilitation des "fusillés pour l'exemple" de 14/18
Le 14/11/2022
Tribune dans l'Equipe : « Notre sport magnifique doit changer »
Le 14/11/2022
Texte écrit par Simon Fellous (chercheur en écologie), Adrien Hardy (navigateur), Arthur Le Vaillant (navigateur), Stanislas Thuret (navigateur) et les membres du collectif La Vague. Publié dans l'EQUIPE, le 9 octobre 2022 à 10h02
L'heure est venue d'investir la créativité, l'énergie et l'engagement dont regorge notre communauté vers sa métamorphose. Ensemble, navigatrices et navigateurs, constructeurs de bateaux, organisateurs de course, sponsors, journalistes, public, attelons-nous à réinventer notre sport.
« Le dérèglement climatique, la pollution et la destruction de la biodiversité sont aujourd'hui des évidences. Partout, des initiatives émergent pour créer un futur désirable, sobre et soutenable pour tous. Nous aussi, navigatrices et navigateurs, professionnel·le·s de ce sport aux valeurs extraordinaires devons faire notre part. La voile, symbole de courage et d'innovation, en symbiose avec la mer et les éléments naturels, ne peut être en retard sur l'Histoire. L'aventure aujourd'hui est aussi d'inspirer un monde nouveau. Un monde dans lequel les ressources naturelles sont utilisées avec parcimonie et la biodiversité préservée. Un monde dans lequel États, entreprises et citoyens sont acteurs du changement.
Nous pratiquons un sport magnifique mais il est déraisonnablement polluant et élitiste. Bien sûr, les initiatives foisonnent pour développer de nouveaux matériaux et encourager les prises de conscience. Ces engagements sont assurément louables. Permettront-ils de réduire nos émissions de gaz à effet de serre d'un facteur 5 à 10 comme le recommandent les conclusions scientifiques du GIEC ? La réponse est évidemment non.
Aujourd'hui, nous célébrons le prochain départ de la Route du Rhum 2022. Course à laquelle les plus grands marins et les plus innovants voiliers du monde vont participer. Réjouissons-nous de ce que nous vivons collectivement, quelle fête ! Puis réfléchissons à la prochaine, toute aussi belle et pourtant pleinement inscrite dans les limites de notre terre. Car le bilan du modèle actuel est accablant. La Route du Rhum (chiffre OCsport 2018) libère dans l'atmosphère environ 145 000 tonnes d'équivalent CO2, la logistique et les transports représentant les trois quarts de ces émissions.
Pour mémoire, notre planète ne peut soutenir que 2 tonnes par personne et par an. Des centaines de bateaux moteurs qui accompagnent le départ, brûlant des dizaines de milliers de litres de carburant en une après-midi. Ce sont 36 bateaux neufs construits pour l'occasion, dans des matériaux issus du pétrole et de métaux rares, libérant près de 9 500 tonnes d'équivalent CO2. Ces chiffres, en augmentation d'une course à l'autre, sont en totale contradiction avec les enjeux actuels. Le spectacle des sports et des arts mobilise des ressources naturelles, comment trouver un équilibre soutenable ?
Ensemble réinventons les règles du jeu ! Les pistes sont nombreuses. Inclure l'impact environnemental dans les règles de course ou dans les jauges, avec des "eco-rating" ou des quotas carbone. Valoriser les performances des marins engagés sur des voiliers anciens plutôt que mettre en valeur les constructions neuves. Réduire la vitesse pour épargner les animaux marins victimes de collisions. S'entraider entre équipes. Recentrer notre communication sur l'aventure humaine, plutôt que sur celle du" toujours plus technologique". Réinventer nos villages de course afin de toucher le plus grand nombre avec un impact minimal. Organiser des courses qui reviennent au port de départ afin de réduire l'impact des logistiques de transport. Les formidables performances des voiliers d'aujourd'hui nous permettraient, par exemple, de courir en 2026 une Route du Rhum aller et retour ; le spectacle serait doublé ; l'aventure plus pure.
L'heure est venue d'investir la créativité, l'énergie et l'engagement dont regorge notre communauté vers sa métamorphose. Ensemble, navigatrices et navigateurs, constructeurs de bateaux, organisateurs de course, sponsors, journalistes, public, attelons-nous à réinventer notre sport. Réinventons le concept de performance. Replaçons l'intérêt général au coeur de notre rôle sociétal. Développons des technologies sobres et utiles au plus grand nombre. Rendons la voile plus accessible. Transmettons nos savoir-faire, uniques et si utiles aux énergies marines renouvelables et au transport maritime bas carbone. Devenons ambitieux et exemplaires dans nos actions, modestes et authentiques dans la communication de nos projets.
Changeons, mais n'oublions personne en chemin. Appliquons aux humains les égards que nous portons à la Nature. Inventer ensemble le nouvel écosystème de la course au large, s'y atteler au plus tôt, est la meilleure solution pour que chacun y trouve sa place. Le temps des bouleversements climatiques est là. Nous, navigatrices et navigateurs, pouvons y être des phares dans la nuit des tempêtes. Solides et confiants, le regard tourné vers un horizon joyeux. »
En signant ce texte, je m'engage à agir en changeant les règles de notre sport avec l'objectif de renoncer à l'utilisation de nouvelles ressources, à développer le réemploi, à chasser le gaspillage, à limiter mes déplacements, à stopper la pollution des milieux, à préserver la santé des personnes, et à respecter la Nature et les Hommes.
La liste des signataires
François Gabart, Francis Joyon, Isabelle Autissier, Roland Jourdain, Jean Galfione, Yann Eliès, Marc Guillemot, Marie Tabarly, Armel Tripon, Yoann Richomme, Isabelle Joschke, Catherine Chabaud, Yves Le Blevec, Arthur Le Vaillant, Simon Fellous, Adrien Hardy, Gwénolé Gahinet, Erwan Le Roux, Jimmy Pahun, Lalou Roucayrol, Lionel Péan, Romain Attanasio, Tanguy Leturquais, Kito De Pavant, Sidney Gavignet, Eric Loizeau, Marc Van Peteghem, Mark Turner, Yvan Bourgnon, Nicolas d'Estais, Violette Dorange, Eric Péon, François Jambou, Pierre Leboucher, Tanguy Delamotte, Stéphane Le Diraison, Corentin Douguet, Romain Pillard, Capucine Trochet, Luce Molinier, Christophe Baley, Don McIntyre, Jane Zhou, Simon Watine, Laurent Bellaïche, Morgane Ursault-Poupon, Sacha Laniece, Pierre Meilhat, Axel Trehin, Marie Gendron, Romain Rossi, Valentin Gautier, Jonas Gerckens, Edgar Vincens, Julia Courtois, Maxime Cauwe, Didier Levourch, Jean-Baptiste Daramy, Keni Piperol, Julia Virat, Mikael Mergui, Clara Fortin, Emmanuel Versace, Jean-Philippe Cau, Christophe Brière, Hervé Nougier, Nathalie Illie, Juliette Paumier, Pierre Rebion, Astrid Vandenhove, Fabrice Galla, Simon Bernard, Marie-Laure Boulot, Yannick Perrigot, Emmanuelle Périé-Bardout, Ghislaine Bardout, Laurine Mattheyses, Théo Gavillet, Brice Villon, Damien Job, Thierry Formel, Solène Saclier, Matthieu Baillorge, Evelyne Gross.
"Route du rhum", la coordination LMDA interroge la municipalité de Saint-Malo
Le 03/11/2022
Coûts et impacts sociaux, culturels, écologiques, économiques
de la politique évènementielle ?
Les membres de la coordination Le Monde d'Après du Pays de Saint Malo (LMDA) aiment la mer, ses ressources et ses plaisirs. Depuis qu'existe la course de la route du Rhum, comme de nombreux malouins et malouines, ils s'intéressent aux différents aspects de cet événement tant au plan sportif que festif, du moins pour ce qui reste de la fête populaire dans l’enceinte de plus en plus commerciale du village de la course, sur les quais du port de Saint-Malo.
Ils s'interrogent sur les coûts publics de l'évènement...
Plus de 3 millions d’€, voilà ce que coûte aux finances publiques cet évènement devenu une gigantesque foire commerciale : 2,5 M d'€ inscrits au budget primitif de la ville (hors la valorisation des prestations des services techniques), 165 000 € pour l'agglomération et 846 000 € pour la Région si l'on valorise la mise à disposition de la zone portuaire. Ceci sans parler de l’apport gratuit de plus de 400 « bénévoles » qui remplacent - parfois à la limite du travail dissimulé - autant d’agents affectés à la sécurité et à divers services qu'il faudrait recruter et salarier. Que dire enfin des surcoûts pour la collectivité de l'adaptation de la collecte et du traitement des ordures ainsi que l'ajustement des transports publics ?
... et sur ses impacts sociaux, écologiques, économiques, culturels ?
Le bilan des impacts de cet évènement sur le territoire et sur la vie de ses habitants est-il à la hauteur de la contribution financière de la collectivité ?
- Quel Impact sur le développement de la pratique des sport nautiques notamment pour la jeunesse et les classes populaires ; sur le lien social et la convivialité entre les habitants des différents quartiers de la ville ; sur le développement culturel du territoire et de ses habitants autour de la mer, du littoral et de ses activités ?
Fresque de Héol ART
Sur ce plan du lien social et du brassage culturel, comment ce moment de réactivation des relations avec la Guadeloupe permet-il d'exprimer l'apport des cultures afro-caribéennes (au delà de la célébration folklorique autour du Rhum) et d'exercer le devoir de mémoire envers des populations qui ont subi la traite négrière et l'exploitation des planteurs de canne à sucre. Au moment où le projet du "Musée d'histoire maritime" patine, un jumelage avec le Mémorial ACT de Pointe à Pitre pourrait se nouer.
- Quel impact au plan écologique et environnemental : empreinte carbone directe et indirecte de l’événement, gestion des ressources en eau et énergies, traitement des déchets, risque de perturbations des biotopes ?
- Quelle pression sur le système de santé déjà très affaibli par les politiques hospitalières et la pandémie ? Et plus largement sur l’organisation permanente et durable des services publics ?
- Quelles retombées réelles sur l’économie de Saint-Malo et du Pays Malouin ? Au profit de qui ? Selon les secteurs d’activités, les types d’entreprises, les différentes catégories de travailleurs et plus généralement les populations de Saint-Malo et de l'agglomération ?
Ces questions, les membres de la Coordination Le Monde D'Après (LMDA) se les posent car elles sont politiques et engagent les choix stratégiques de la ville. Et ils constatent la faiblesse des informations qualitatives et quantitatives qui permettraient d'y répondre réellement.
Ils invitent les citoyens et citoyennes du territoire à s’en emparer en participant à leurs travaux et actions tout au long de l’année.
Contact : Jean Rohel, coordinateur, à l'adresse mail suivante : construisonslapres@gmail.com>
Lire aussi dans la revue de presse, la tribune parue dans L'EQUIPE du 9 Octobre.
Le Pays Malouin rend compte de la réunion de Plouër-Sur-Rance
Le 07/10/2022
"On nous prends pour des abrutis" titre Le Pays Malouin du 6 Octobre en écho à la réunion du 27 Septembre à Plouër-sur -Rance animée par Le Monde d'Après du Pays de Saint-Malo et Dinan Diver'Cité.
Le projet de réorganisation des hôpitaux de Saint-Malo et Dinan avance cependant des citoyens et des élus déplorent d'être "relégués au second plan".
Interview de Rémi Salomon, qui représente les médecins à l'APHP.
Le 11/08/2022
L'hôpital en souffrance
"On a commencé à penser d'abord à la dépense avant de penser aux patients et cela pose problème : parce qu'on est là. On a un peu mis dans la tête le personnel hospitalier qu'il fallait qu'il y ait une rentabilité de notre activité. Est ce que l'hôpital doit être rentable ? Est ce que l'école doit être rentable ? Ce sont de grands services publics de la nation. Est-ce qu'il faut accepter cette logique de rentabilité ? Je ne crois pas", affirme président de la Commission médicale d’établissement des hôpitaux de Paris.
"Aujourd'hui, on a du mal à trouver du personnel à l'hôpital pour travailler la nuit ou le week-end. Ce sont des travaux qui sont durs, pénibles et pas assez rémunérés. Mais on n'a pas le choix. Les patients sont là le jour, la nuit, le week-end, 365 jours par an. Donc il faudra, si on veut garder du monde l'hôpital, mieux rémunérer le personnel", ajoute-t-il.
Ecouter l'Interview sur France Culture, le 6 Juillet 2022
La santé communautaire, une autre façon de penser la médecine
Le 11/08/2022
Dans certains quartiers populaires, des centres pratiquent la « santé communautaire ». Médecins, assistantes sociales, associations de patients, élus... s’allient pour proposer une santé de proximité. Reportage de la revue REPORTERRE, à Saint-Denis, en Île-de-France.
Une expérience inspirante à lire ICI
La santé ça nous regarde - le dossier N°2
Le 28/07/2022
En libre accès LE N° 2 du dossier "AUX PAYS DE SAINT-MALO DINAN, LA SANTE DU FUTUR SE DECIDE MAINTENANT"
Voila près de 4 ans que les membres de la coordination Le Monde d'Après du Pays de Saint-Malo, associés à ceux du collectif Dinan Diver'Cité se mobilisent pour sauvegarder l'Hôpital Public et exiger une vrai politique du "prendre soin" sur le Secteur de santé n°6 : Saint-Malo, Dinan, Dinard, Cancale, Dol de Bretagne, Combourg.
Il ne fait pas de doute qu’il faut moderniser l’équipement sanitaire de notre région et l’adapter aux défis actuels : difficultés d’accès à certains spécialistes médicaux ; crise de recrutement des professionnels de santé ; nécessité de réduire les consommations énergétiques et l’impact environnemental des hôpitaux. Sans parler de ce qui se profilent pour les décennies à venir : accroissement et vieillissement de la population ; augmentation des maladies chroniques, des patient.e.s multipathologiques…
Mais on ne peut emporter l’adhésion citoyenne en conduisant cette mutation majeure dans de petits cénacles, sans transparence ni débat avec la population et une grande partie de ses élu.e.s ; sans les professionnels de santé : avec pour objectif, non avoué, de réduire drastiquement les coûts des structures publiques tout en laissant place libre aux appétits financiers des groupes hospitaliers privés et de la médecine à dépassement d’honoraires.
C’est pourquoi, après la première publication d’août 2022 du dossier « Aux pays de Saint-Malo et Dinan, la santé du futur se décide maintenant », nous prolongeons et actualisons notre contribution dans ce dossier N° 2, autour de cinq principes.
1 - Pour une démocratie sanitaire réelle. Page 1
2 - Pour une économie de la santé égalitaire et solidaire. Page3
3- Pour un système hospitalier de service public maillant le territoire. Page 4
4 -Pour mobiliser l’ensemble des acteurs et moyens de santé du territoire. Page 5
5 - Pour un projet fondé sur l’éthique du «prendre soin» et des «communs». Page.8
Ce dossier a été édité et publié à l'occasion de la marche de Saint-Malo à Dinan, pour un accès égal aux soins pour tou.te.s, le 27 et 28 Avril 2024
Un étonnant voyage, arrivée à Saint-Malo le 5 juin
Le 28/07/2022
Le Dimanche 5 Juin, l'étonnant voyage des précaires parti 7 jours plus tôt de Rennes, rejoignait Saint-Malo où se déroulait le Festival "Etonnants Voyageurs". C'était la seconde édition de cet évènement solidaire lancé en 2019. Merci aux associations et aux nombreux bénévoles qui ont assuré la logistique et l'animation de cette dernière étape, de l'accueil sur le terre plein du Naye à la soirée au centre de Keriadenn à Paramé. La coordination Le Monde d'Après et les organisations et citoyen.ne.s qui la composent ont pris toute leur part à l'évènement.
Conférence avec Christophe Prudhomme
Le 28/02/2022
La coordination Le Monde d'Après du Pays de Saint Malo* à laquelle s'est associé le collectif Dinan Diver'Cité, a convié le docteur Christophe Prudhomme, pour animer une conférence débat,
ler Mars à Saint Malo, à 20 H 30, salle de quartier de Rocabey, rue Jules Ferry.
Médecin urgentiste au Samu 93, Le docteur Prudhomme s'est engagé depuis longtemps pour la défense du service public de santé et des personnels hospitaliers. Il est délégué CGT et porte parole de l'Association Nationale des Médecins Urgentistes. A ce titre il est depuis deux ans un des médecins les plus consultés pour analyser la politique sanitaire anti covid.
Son expérience de praticien à l'hôpital public et son analyse, de l'intérieur, des causes et conséquences de l'adoption du modèle industriel de "l'hôpital entreprise", aideront à décrypter le projet de fusion rénovation restructuration des hôpitaux de Dinan et Saint-Malo et d'élaborer des propositions alternatives qui répondent aux enjeux de santé du territoire et aux attentes de ses habitant.e.s.
Cette conférence sera aussi l'occasion de faire le point de l'avancée sur le projet et la manière particulièrement opaque dont il est conduit ; d'entendre les représentants CGT et Sud du personnel de Dinan et Saint-Malo ; de faire écho à l’inquiétude des Maires et élus du Pays de Dinan, de relayer les attentes et les interrogations des populations, laissées à l’écart du processus d’élaboration du projet.