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Rassemblement du 12 Juin, à Saint-Malo
Le 12/06/2021
A l'appel de la coordination,
"Pour défendre les libertés, contre les idées d'extrême droite"
Quelques photos de cette manifestation qui a rassemblé les organisations et les citoyen.ne.s non affilié.e.s pour qui le refus de la banalisation des idées et des actes d'extrême droite est un combat fondateur pour notre démocratie.
A propos du projet de Stade des Terre-Neuvas : « Le football n’est qu’un prétexte »
Le 07/06/2021
S’il y avait une phrase à retenir de la présentation faite le samedi 29 mai au cinéma Vauban par les dirigeants de l’Union Sportive de Saint-Malo (USSM) à propos du projet de nouveau et grand stade, ce serait cette phrase, prononcée et affichée mot pour mot par l’un des concepteurs du projet : « le football n’est qu’un prétexte »
Cette phrase résume parfaitement les motivations foncières de ces entrepreneurs du territoire malouin : occuper à leur main, les espaces encore disponibles à la ZAC Atalante en prétextant donc l’aménagement dans cette zone d’un nouveau et grand équipement sportif, essentiellement dédié au football.
GREVE le 18 MAI à LA POSTE, MANIFESTATION à Rennes
Le 19/05/2021
Les organisations syndicales départementales de La Poste SUD, CGT et FO appellent à la grève le 18 mai dans tous les secteurs de La Poste : courrier, colis, bureaux de poste, centre financier.
POURQUOI ?
Parce que les dirigeants de La Poste ont décidé de leurs orientations « stratégiques » 2020-2030 qui ont des incidences importantes sur l’emploi, les rémunérations et l’avenir des services et de la présence postale dans les territoires :
Le Courrier…
Pour les patrons de La Poste, le courrier est « fini » et n’a aucun avenir. Il faut donc multiplier les réorganisations et les suppressions d’emplois et de tournées. Ils annoncent 275 suppressions d’emplois sur la DEX (Bretagne) !! Mais outre les suppressions de tournées, c’est le métier de facteur qu’ils veulent transformer de fond en comble en créant des « équipes autonomes » dédiées essentiellement à d’autres activités (VSMP, enquêtes sanitaires, etc..)
Parallèlement, ils envisagent de réduire le nombre de Plateformes industrielles (26 PIC aujourd’hui, 15 demain..).
Les centres financiers..
Là aussi, leurs orientations sont « étonnantes » pour ne pas dire décapantes. Voilà que les activités de la « banque de détail » ne sont plus source d’avenir. Dans la CDSP nationale sur leurs orientations politiques, on s’aperçoit que l’avenir serait de participer à la financiarisation et au développement à l’international ! Non seulement le PDG Philippe Heim annonce qu’il faut faire 100 millions d’euro d’économie mais de plus au lieu de 23 centres financiers il ne veut plus que 6 « entités régionales » en 2022 regroupant 3 ou 4 sites actuels !. Et là encore, les agents sont appelés à se recycler et s’adapter particulièrement ceux travaillant dans le middle office, tandis que les clients sont appelés à être très patients pour avoir un interlocuteur…/
Le réseau des bureaux de Poste, zone sinistrée !
A ce jour en Bretagne, il y a donc 349 « bureaux de poste », 366 agences postales communales, 60 bureaux « facteurs guichetiers » et 159 relais poste commerçants….Par an, la direction de La Poste supprime 25 bureaux de poste…Et le nombre de ces suppressions s’accélère pendant la période Covid, en 2020 et en 2021. Mais surtout la direction a pour objectif en 2021 de supprimer 10% des chargés de clientèle en Bretagne : 76 sur 758 !! Or la situation est déjà intenable pour les chargés de clientèle qui colmatent les brèches au point que la direction a recours à plus de 50 intérimaires. Les orientations politiques des dirigeants de La Poste mettent donc en péril non seulement la présence postale dans les territoires mais aussi la santé physique et psychique des agents . Plus de 25% des agents sont en absence médicale… ce qui est le symptôme de très mauvaises conditions de travail !
Le colis…
Les patrons de La Poste ont décidé de contourner le réseau de tri et d’acheminement des colis en faisant massivement appel à la sous-traitance. Mieux même, ils créent des plateformes gérées par une filiale Viaposte (St Barthélémy d’Anjou) pour prendre du trafic traité par la PFC du Rheu !! Les orientations des patrons de La Poste consistent à diminuer les emplois et à recruter massivement du personnel précaire et intérimaire (plus de 80 sur la PFC du Rheu). Le recours à de la manutention en vrac amène des conditions de travail déplorables.
Courrier, Colis, Bureaux de Poste, centres financiers, tous les postiers sont touchés par cette politique destructrice d’emplois…Aujourd’hui, il y a plus de 3000 intérimaires pour 5000 postiers au courrier dans les 4 départements bretons. Et encore plus fort, les dirigeants de La Poste suppriment la prime d’intéressement alors que Le groupe La Poste est bénéficiaire (2,2 milliards avec l’intégration de la CNP). Quant à une éventuelle prime covid, pour des salariés qui n’ont jamais arrêté de travailler pendant les confinements, c’est aussi niet !!
Rendez-vous 11 H, rue du Pré Botté, Rennes
(Le parcours de la manifestation en centre ville a été déposé à la préfecture).
Le 11/05/2021
Nous partageons le texte de Jean René MARSAC, ancien élu municipal de Redon et député PS de 2007 à 2017.
Sa réflexion éclaire la question de la gestion territoriale de l’hôpital et de la démocratie sanitaire.
"J'ai siégé plusieurs années dans le conseil d'administration du centre hospitalier polyvalent de REDON, avant que la Loi Bachelot supprime l'administration locale au profit d'une direction hospitalière copiée sur le modèle de l'entreprise privée (un directeur nommé par le ministère, un directoire composé de cadres et un conseil de surveillance qui n'a comme pouvoir que de donner des avis !).
Député de 2007 à 2017 et impliqué dans un groupe de travail sur la reconstruction de notre hôpital depuis 2018, j'ai vu les effets de cette dépossession du pouvoir local où, de fait, personne ne se sent en pleine responsabilité de la pérennité de l'hôpital : des élus locaux qui se pensent sans pouvoir (certains s'accrochent, d'autres beaucoup moins!) ; des directions qui, par définition, bougent fréquemment en fonction des plans de carrière ; des médecins eux-mêmes de plus en plus souvent de passage pour quelques années (sans compter les services qui reposent essentiellement sur des médecins en intérim).
La création des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) en 2016 a eu de bonnes intentions en matière de parcours de soins, de partage de postes entre des CHU et des pôles d'équilibre, de recherche d'économie d'échelle dans des politiques d'achats et services supports mis en commun...... Mais c'est aussi une dilution supplémentaire des responsabilités et une centralisation qui rajoute de la lourdeur et de la lenteur (sur les commissions d'appel d'offres par exemple).
Visant les politiques régionales, je ne traite pas ici de la tarification à l'acte (T2A) introduite progressivement il y a une dizaine d'années et qui a pénalisé plus fortement les hôpitaux polyvalents (avec chirurgie, maternité, urgences, médecine, radiologie, soins de suite.....) que les CHU ou que les hôpitaux de proximité (ayant 1 ou 2 services seulement). Ce mode de financement doit absolument être refondu ; il faudra en faire un débat pour les élections nationales de 2022
Au total, la politique libérale (recherche d'économies dans la dépense hospitalière) a amené à créer une chimère : un hôpital qui est le service public le moins bien financé de tous les services publics, supposé piloté comme une "entreprise" mais sans aucune marge de manoeuvre (surtout pas sur ses tarifs !) et sans identification claire du décideur (la direction ? le GHT? l'ARS?)
Au sortir de la pandémie nous voyons bien que de très nombreux sujets vont devoir être revus en profondeur sur le fonctionnement hospitalier et dans la répartition des compétences. Nous en avons pour plusieurs années.
Pour l'instant, dans le cadre des élections régionales, trois sujets doivent être mis sur la table :
1) Continuons-nous dans le sens d'une technocratisation de la santé où plus personne n'a plus le sentiment de peser sur rien ? Les conseils régionaux peuvent relancer une politique sanitaire de territoire en y mettant plus de lisibilité, d'efficacité et d'égalité.
2) Est-il pensable de continuer à demander aux hôpitaux de financer eux-mêmes leurs investissements immobiliers alors qu'ils sont le plus souvent déficitaires (et donc sans réserve financière ni le plus souvent en situation de dégager un autofinancement) , avec seulement 25% de subventions de l'ARS ? Encore une fois aucun autre service public est aussi mal financé pour ses investissements ; même la SNCF fait subventionner ses gares et ses quais (parfois jusqu'à 80%) par des fonds publics ! Même les entreprises privées du très haut débit sont mieux subventionnées dans les territoires jugés peu rentables !!!!
3) Les Conseils Régionaux devraient pouvoir intervenir en soutien à l'investissement, au titre de la politique d'aménagement du territoire et parce qu'un hôpital est une véritable locomotive du développement local. En quoi une régionalisation de l'investissement hospitalier serait-elle moins justifiée que celle qui a été faite pour les lycées ? Dans la structuration des territoires, les hôpitaux seraient-ils moins prioritaires que les établissements scolaires ?
Que disent les programmes régionaux de tout cela ?"
Les Délégués CGT des hôpitaux de Dinan et Saint-Malo dénoncent l'opacité du projet de nouvel hôpital
Le 11/05/2021
Dans "paroles de Malouins Malouines", Stéphanie et David, délégués syndicaux CGT des centres hospitaliers de Saint-Malo Dinan, dénoncent la manière opaque et précipitée dont est conduit le projet du nouvel Hôpital du territoire de Santé "Saint-Malo Dinan Cancale".
Ils appellent à une large mobilisation pour que soient informés, consultés et écoutés les habitants, les élus, les professionnels de santé.
En écho à la première vidéo conférence sur le sujet qui s'est déroulée la veille et a réuni plus de cinquantes participants (syndicalistes, usagers de l'hôpital, élus locaux...).
Référents citoyens, à Saint-Sulliac comme à Saint-Malo. Le Monde en parle.
Le 06/05/2021
Un article de Manon Boquen pour "le Monde Le Mag" porte un coup de projecteur national sur les tentatives des municipalités de droite d'adopter le dispositif des "citoyens référents", promu par Castagner .
Si on se réfère à ce qui se passe à Saint-Sulliac et aussi à Saint-Malo cette volonté des édiles municipaux à transformer des citoyens volontaires en auxilliaire de la police ne rencontre pas un franc succès !
Manon Boquen raconte comment la municipalité de Saint-Sulliac a reculé face à une pétition signées par plus d'un millier d'habitants. Quant aux arguments de Florence Abadie, l'adjointe chargée de la sécurité de la majorité municipale LR, ils n'ont rien de convainquant, au contraire !
" Dans la cité malouine, on assure que l’appel à volontaires pour dix-sept référents en janvier, qui a lui aussi fait grand bruit, n’a rien à voir avec une question budgétaire. « Au regard du contexte sécuritaire qui se dégrade sur le territoire national et régional, notre devoir est de tout mettre en œuvre pour préserver cette tranquillité locale par des actions préventives », argumente Florence Abadie, l’adjointe chargée de la sécurité de la majorité municipale LR.
Elle-même l’assure pourtant, « il fait bon vivre à Saint-Malo, une commune des plus richement dotées en France au prorata du nombre d’agents de police par habitant ». La délinquance n’a pas augmenté : à l’échelle départementale, les chiffres du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) montrent même l’inverse. Entre 2019 et 2020 en Ille-et-Vilaine, les cambriolages ont par exemple diminué de 18,9 %, ils chutaient déjà de 10,1 % entre 2018 et 2019.
Dans la cité malouine, on assure que l’appel à volontaires pour dix-sept référents en janvier, qui a lui aussi fait grand bruit, n’a rien à voir avec une question budgétaire. « Au regard du contexte sécuritaire qui se dégrade sur le territoire national et régional, notre devoir est de tout mettre en œuvre pour préserver cette tranquillité locale par des actions préventives », argumente Florence Abadie, l’adjointe chargée de la sécurité de la majorité municipale LR.
Elle-même l’assure pourtant, « il fait bon vivre à Saint-Malo, une commune des plus richement dotées en France au prorata du nombre d’agents de police par habitant ». La délinquance n’a pas augmenté : à l’échelle départementale, les chiffres du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) montrent même l’inverse. Entre 2019 et 2020 en Ille-et-Vilaine, les cambriolages ont par exemple diminué de 18,9 %, ils chutaient déjà de 10,1 % entre 2018 et 2019."
Pour lire l'article téléchargez ce fichier m-le-mag.pdf (261.31 Ko)
Et signez la pétition à Saint-Malo
Paroles de Malouins, Malouines à propos de l'Hôpital
Le 05/05/2021
Témoignage de Claude Hamon, retraitée. Elle parle de son expérience de patiente à l'Hôpital de Saint-Malo et dit ses attentes pour un service de soin de qualité sur le territoire
Un épisode de "Paroles de Malouins, Malouines" consacré à l'hôpital et les attentes des habitant.e.s du territoire en matière de santé.
Claude Hamon, retraitée, qui réside à Saint-Servan, ancienne CPE du lycée Maupertuis, porte un regard de "patiente experte" sur son long séjour à l'hôpital pour soigner un cancer virulent. Elle dit, partant de son expérience, ce qu'elle attend d'un hôpital pour le territoire.
Histoire de la création de l'hôpital inter communal de Saint Malo à la reconstruction
Le 04/05/2021
Daniel Bouffort, ancien cadre hospitalier s'est fait historien et raconte comment, à la reconstruction, sous l'impulsion forte de l'Etat a été construit l'hôpital intercommunal de Saint-Malo, fusionnant l'hôpital communal de Saint-Servan (Les rosais) et l'hôpital Hotel Dieu de Saint Malo.
Une première étape vers la fusion des trois communes de Saint-Servan, Saint-Malo, Paramé.
Démocratie sanitaire ? Qui décide du projet du nouvel hôpital à Saint-Malo ?
Le 29/04/2021
Dans la série Paroles de Malouins, Malouines, une nouvelle interview de Eric Adam, délégué syndical adjoint de l'hôpital de Saint-Malo.
Représentant élu des salariés au conseil de surveillance de l'hôpital, Eric Adam met en évidence la manière dont s'exerce la "démocratie sanitaire" à propos du projet du futur hôpital pour lle territoire de santé n° 6, "Saint-Malo, Cancale, Dinan".
Une bonne entrée en matière au vidéo-débat organisé par la coordination, le 6 Mai à 18 h 30
Le 25/04/2021
Merci à Pierre Hachet de Génération.s et aux membres de la chorale "La Rue Kichante", pour cette évocation documentée de l'histoire de la Commune de Paris dont nous commémorons, à Saint-Malo, le 150 ème anniversaire.
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Un forum en visio-conférence le 6 Mai.
Le 25/04/2021
Pour le "Monde d'après", la coordination malouine porte une double exigence
en matière de santé.
=> Un droit effectif de vivre en bonne santé, pour toutes et tous, sans discrimination, à tous les âges de la vies, pour cela sur chaque territoire de vie :
-> bénéficier d'une politique et de moyens coordonnés de prévention et d'éducation sanitaire.
-> bénéficier de l'accompagnement par un médecin traitant de son parcours de santé et accéder par lui à une offre de soins primaires et aux soins d'urgence en cas de nécessité.
-> accéder à un plateau de soins hospitaliers de qualité sur un large spectre de pathologies et prises en charge, avec des capacités d'accueil en relation à la démographie et à l'anticipation des risques sanitaires.
=> La mise en œuvre réelle de la "démocratie sanitaire” promise par la loi :
-> en assurant la mise en œuvre effective du droit individuel des patients au soin consenti et à l'accompagnement du parcours de santé tout au long de la vie.
-> en permettant réellement la participation de la population et de ses organisations :
- à l'évaluation et à la définition des politiques et moyens de santé sur les territoires.
- l'accès à l'information sur l'état du système de santé et les projets.
- la consultation effective (au delà du formalisme institutionnel) et la prise en compte des avis et propositions des représentants des usagers, des professionnels (associations, syndicats...).
- La responsabilisation des élus locaux sur la planification, la gestion et l'attribution des moyens relevant des politiques publiques.
Deux défis d'actualité :
Deux évènements rendent plus que jamais nécessaire la mobilisation de la population sur notre territoire :
-> La mise en œuvre erratique et chaotique (comme ailleurs sur tout le territoire national) des mesures sanitaires pour faire face à la pandémie, d'une part,
-> l'accélération du processus de restructuration des hôpitaux publics de Saint-Malo, Dinan, Cancale dans le cadre du "groupe hospitalier Rance-Emeraude (secteur de santé 6) d'autre part,
C'est en partant de l'examen de ces évènements et de leurs effets possibles que nous pourrons le mieux établir une stratégie d'action commune. C'est pourquoi, au delà de l'appui et de la mobilisation autour des mouvements engagés par les personnels de santé et leurs organisations, la coordination malouine veut conduire un travail d'écoute, d'enquête, d'information et de sensibilisation de la population de l’ensemble du secteur sanitaire n°6.
D'ors et déjà sont programmés :
-> un premier forum en visio conférence, associant professionnels de santé, usagers, militant.es des pays dinannais et malouins, le 6 Mai de 20 h à 22 h (qui pourra être suivi d'autres à mesure que se préciseront les enjeux et se construiront les axes d'actions...) pour poser collectivement le problème, étayer le questionnement.
-> une série d'interviews d'acteurs locaux, sous format "parole de malouin" diffusés sur le site internet et la chaine Youtube de la coordination, pour fonder une connaissance et une intelligence collective du problème : élus locaux, syndicalistes et professionnels de santé, représentants d'associations d'usagers, malades et familles de malades...
Pour participer au forum Zoom
du 6 Mai, de 19 h à 21 h.
Pour cela inscrivez-vous par mail : construisonslapres@gmail.com
Vous recevrez un lien qui vous permettra d'accéder à la réunion vidéo.
La réunion se fera sous forme de sous groupes thématiques et d'une plénière de synthèse autour du questionnement suivant, en trois parties :
1 - Quelles leçons tirons-nous de la crise sanitaire de la covid-19 quant au dimensionnement du service public hospitalier sur le territoire Saint-Malo – Dinan. Sachant que cette crise a pu confirmer/révéler au grand jour les insuffisances criantes de l’appareil existant notamment en matière :
-> d’accès aux soins urgent, de capacités d’accueil et d’hospitalisation complète en particulier en médecine pour prendre en charge les pathologies aigues des personnes âgées, d’accès de proximité aux soins d’obstétrique et périnataux, d’accès aux soins de santé mentale...
-> L’hôpital est aussi un lieu où l'on meurt. La pandémie a montré non seulement l'inhumanité de l'accompagnement de la fin de vie, de la personne décédée et de son entourage, mais aussi la mise à distance de la mort et enfin la difficile articulation entre le secteur hospitalier et le secteur funéraire.
2 - Comment envisager une réorganisation équilibrée de l’appareil de santé publique du secteur Saint-Malo – Dinan.
-> En partant des besoins présents et à venir de la population, en prenant en compte les évolutions démographiques (croissance du nombre de personnes âgées), environnementales (pollution…), les pathologies en augmentation (cancer, addiction, ….) et la nécessaire anticipation de nouvelles pathologies…
-> En reposant les questions de prévention et d’accès aux soins pour tous et toutes et donc du risque de non-recours au droit à la santé.
-> En abordant aussi les questions de démographie, de formation, de rémunération et de qualité de travail des professionnels de santé (médicaux et non médicaux), de financement du fonctionnement et de l’investissement des institutions sanitaires
-> En posant la nécessaire coopération et non la concurrence entre communes sur un même territoire (St Malo contre Dinan et inversement).
3 - Comment assurer enfin la transparence et l’implication/intervention de la population sur cette réorganisation profonde d’une partie importante du système de santé du territoire ?
-> Comment mettre en pratique cette démocratie sanitaire promise par la loi mais qui fait cruellement défaut, ou est essentiellement formelle, institutionnelle et opaque ?
-> Quelle nature de relations doit nouer le système public de santé avec les opérateurs privés ?
-> Quelle transparence concernant le financement : où en est la dette et comment seront financés les nouveaux investissements ?
Un nouvel épisode de "Paroles de malouin.e.s"
Le 20/04/2021
Sur la web TV de la coordination, un nouvel épisode de Paroles de Malouin.e.s :
Virginie et Jean-François employés de restauration parlent de la difficulté de vivre et travailler en pandémie.
Virginie et Jean François, travailler dans la restauration durant la pandémie
Le 20/04/2021
Un nouvel épisode de "Paroles de malouins, malouines".
Virginie et Jean François, employé.e.s de restauration. Ils nous parlent de leur vécu durant une année de pandémie et deux confinements.
Le Malotru, le blog d'ATTAC Saint-Malo Jersey
Le 16/04/2021
Pour avoir des informations sur les actions et positions d'Attac (membre de la coordination LMDA), suivez en ligne le Blog "LE MALOTRU"
La pétition contre le dispositif "citoyens référents" bat son plein sur les marchés de Saint-Malo
Le 16/04/2021
Nous sommes sur les marchés de Saint-Malo les deux semaines à venir pour faire signer la pétition contre le dispositif des citoyens référents. L'accueil est très bon. Si vous avez du temps rejoignez nous.
Téléchargez le formulaire, recueillez des signatures dans votre entourage ou participez à sa diffusion lors des manifestations et évènements à venir.
2021-03-25-petition.pdf (261.69 Ko)
Et aussi signature en ligne sur change.org
Contribuer à l'écriture du "Plan de sortie de crise"
Le 14/04/2021
En préparation d'Etats Généraux le collectif national "Plus Jamais ça" propose un "plan de sortie de crise" à discuter et amender.
Autour de l'appel "Plus jamais ça", depuis plusieurs mois, des organisations syndicales et associatives convergent, convaincues que les réponses aux urgences sociales et écologiques doivent être construites ensemble. La crise qui a éclaté au début de l'année 2020 montre une fois de plus la nécessité de changer de système. C’est pourquoi ces organisations ont constitué un front élargi et inédit pour initier une tribune, puis une pétition et un appel aux mobilisations du 1er mai 2020.
Un an plus tard il est plus que nécessaire de dépasser l’effet de sidération paralysant que génère le traumatisme de la crise sanitaire dont on ne voit pas la sortie, confinements après confinements. La population doit exiger que des enseignements soient tirés et de nouvelles politiques de remédiation et rupture soient adoptées. C’est le sens des mesures que propose et verse au débat ce "PLAN DE SORTIE DE CRISE". Elles sont volontairement précises et le plus souvent chiffrées mais ne sont pas figées, ficelées et définitives. Elles sont soumises au débat public pour être complétées.
Le texte du Plan de sortie de crise peut donc faire l'objet d'amendements citoyens d'ici aux Etats Généraux organisés par "Plus jamais ça" les 28 et 29 Mai, à Paris. Le samedi 29 devraient se dérouler des ateliers : le matin sur la base des amendements apportés au plan de sortie de crise (les thèmes qui font débat) et l'après-midi serait dédiée aux différentes formes de luttes pour mettre en acte ce Plan.
A Saint-Malo, la coordination Le Monde d'Après réfléchit à une contribution possible aux Etat Généraux. Le comité de pilotage doit décider des thèmes sur lesquels une contribution locale pourrait être faite ainsi que la manière de produire ce texte (ordre du jour de la prochaine réunion du comité de pilotage, Lundi 19 Avril)
Pour prendre connaissance du "Plan de sortie de crise" téléchargez le :
attac-le-plan-de-sortie-de-crise.pdf (483.78 Ko)
N'hésitez pas à rejoindre la coordination et participer à la réflexion
en vous inscrivant à notre liste de contacts en envoyant un message en ce sens à "construisonslapres" <construisonslapres@gmail.com>
Retraités : déclaration du 31 mars 2021
Le 01/04/2021
L'intersyndicale* des retraités du Pays Malouin mobilisait le 31 Mars
En colère de ne pas être entendus par le gouvernement et le Président de la République qui ignorent leurs revendications, les retraité.e.s se mobilisent à nouveau aujourd’hui, pour les raisons suivantes :
- Tout d’abord, pour le rattrapage de leur pouvoir d’achat attaqué durement depuis des années. Une pension sur trois est inférieure à 1000€ et de nombreux retraités sont contraints à des privations importantes pour boucler leur fin de mois. C’est inadmissible !
De même, de 2008 à 2019, les prix ont augmenté de 13%, les pensions de seulement 6% donc une baisse de 7% du pouvoir d’achat de la pension brute. A laquelle s’ajoute depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, l’augmentation de la CSG et de mesures fiscales défavorables aux retraités qui leur ont fait perdre presque 2 mois de pensions sur les années 2018, 2019 et 2020.
Les retraités sont la cible « privilégiée » de Macron pour compenser les cadeaux aux grandes entreprises et aux plus fortunés avec notamment la suppression de l’ISF et la distribution d’aides massives aux grandes entreprises (230 milliards d’euros par an, soit plus que le budget de la santé !). Cet argent est pris sur nos impôts et le budget de la Sécu. Les entreprises du CAC 40 peuvent alors gaver leurs actionnaires en leur distribuant près de 60 milliards d’euros par an.
La pauvreté s’étend pendant que la fortune des 0,1% des français les plus aisés a augmenté d’un quart depuis 2017. La France ne manque pas d’argent mais de justice sociale. Une revalorisation immédiate de nos pensions, 100€ tout de suite, puis 300€, est nécessaire.
Mais nous demandons surtout le retour à l’indexation des pensions sur le salaire moyen.
- Nous réclamons également la prise en charge de la perte d’autonomie à 100% dans la branche maladie de la Sécurité Sociale et refusons la création de la 5ème branche de la Sécu, car elle sépare ce qui relève de la santé de ce qui relève du handicap, alors que ceux-ci sont étroitement liés ; elle remet en cause le principe de la solidarité intergénérationnelle, en faisant peser son financement en grande partie sur les seuls retraités, et ouvre la porte aux assurances privées. Nous réclamons aussi la création d’un grand service public de l’autonomie.
- La crise sanitaire actuelle met en évidence le rôle primordial du service public de santé. Plus généralement, nous avons besoin de services publics de proximité accueillant physiquement les citoyens
- Il nous faut un vaccin anti-covid produit massivement et rapidement pour toutes et tous.
Macron gère la crise en toute opacité en s’appuyant sur un « conseil de défense » qui n’a aucune légitimité démocratique et le gouvernement a fait le choix de confier la répartition des vaccins au cabinet privé américain Mc Kinsey et la gestion des rendez-vous à la plate-forme privée Doctolib, au lieu de s’appuyer sur des organismes publics comme la CPAM, par exemple. Il faut passer des heures pour tenter d’obtenir un rendez-vous car l’approvisionnement en vaccins ne suit pas. La production des vaccins est soumise à la loi du marché et au bon vouloir des groupes pharmaceutiques. Sanofi, qui a bénéficié des subventions d’Etat, a augmenté ses profits de 340% en 2020 et supprimé, en pleine pandémie, 1700 emplois dont 400 postes de chercheurs. Nous demandons que les brevets des vaccins deviennent des biens publics, que les labos pharmaceutiques soient réquisitionnés et que soit créé un pôle public du médicament.
- De même, nous exigeons que les hôpitaux et les EHPAD soient dotés du matériel et des personnels soignants nécessaires. En pleine pandémie et au nom du « tout ambulatoire », la suppression de lits se poursuit (7200 entre 2017 et 2020) et la loi de finances de la sécurité sociale 2021 fait 4 milliards d’économies sur le budget de l’hôpital public.
Le Conseil départemental d’Ille et Vilaine veut recruter des étudiants pour les EHPAD. Certes, la crise a plongé beaucoup d’étudiants dans une situation très difficile. Mais ce dont les EHPAD ont urgemment besoin, ce sont de personnels médicaux-sociaux qualifiés et bien rémunérés, justement ceux qui sont formés dans nos lycées professionnels !
Après la fermeture de la maternité et du service de réanimation de Dinan, nous avons les craintes les plus fortes que les réorganisations d’hôpitaux accentuent ce mouvement et nous nous inquiétons du fait que la lettre de cadrage concernant ceux de St-Malo et Dinan n’ait toujours pas été rendue publique alors que le projet est déjà lancé.
Pour nous, ce projet ne doit pas se traduire par un simple développement de l’ambulatoire. Il doit maintenir et développer l’ensemble des spécialités existantes sur les deux sites de Saint-Malo et Dinan pour garantir une accessibilité à des soins de proximité pour toutes et tous, maternités comprises, dans des hôpitaux 100% publics.
Enfin, nous combattons la tendance à opposer les générations entre elles et à les mettre en concurrence. Certains osent même affirmer que « toutes les vies n’ont pas le même prix » et sous-entendent que les plus âgés pourraient renoncer à leur espérance de vie.
C’est inacceptable, insoutenable moralement et dangereux pour la cohésion sociale, nous avons besoin de solidarité !
Non les retraités ne sont pas des privilégiés et, après leur vie professionnelle, ils restent très utiles à la société ! Ils ont déjà payé un lourd tribut à l’épidémie de coronavirus.
Continuons à nous battre pour la revalorisation de nos pensions et le développement de services publics de santé de qualité.
L’argent existe pour plus de justice sociale !
* L'inter-syndicale réunit : CGT, FSU, FO, Solidaires
Pour éclairer la réflexion de la coordination sur la démocratie sanitaire
Le 30/03/2021
La coordination "Le Monde d'Après de Saint-Malo"est mobilisée
sur l'enjeu de la "démocratie sanitaire".
La démocratie sanitaire, qui consiste à informer, à faire choisir librement et à faire participer les citoyens aux politiques de santé, existe-t-elle ? Durant la longue crise du Covid-19, elle a été pratiquement réduite à néant. État des lieux et éclairages inquiets de Barbara Stiegler.
Barbara Stiegler est professeuur des Université à Bordeaux où elle dirige le master interdisciplinaire "soins, éthique, santé" à l'université Bordeaux Montaigne. Elle publie dans la collection "Tract Gallimard", "De la démocratie en pandémie".
Elle présente son ouvrage dans un entretien très riche avec Pierre Coutelle,
sur la chaîne de la librairie mollat